À l'affiche du film Le Prix du Succès, Maïwenn revient dans son costume d'actrice face à Tahar Rahim. L'occasion de la retrouver dans plusieurs médias, et notamment dans le magazine ELLE. Après avoir fait des confidences sur sa relation avec Luc Besson, la réalisatrice du Bal des actrices et de Polisse s'est cette fois-ci épanchée sur ses liens avec ses parents et sa relation avec ses enfants, elle qui en a eu deux (Shanna Besson, 24 ans, et Diego Le Fur, 14 ans).
"Avec ma fille, c'est parfois idyllique, notamment en ce moment, dit-elle de Shanna, fruit de sa relation avec Luc Besson. Elle est revenue vivre à la maison et c'est vraiment sympa. Ce n'est pas toujours facile d'être 'fils ou fille de'. Je suis extrêmement fière d'elle, elle se casse en mille morceaux pour faire ses preuves et faire oublier qui sont ses parents." Quant à son fils, qu'elle a eu avec l'homme d'affaires Jean-Yves Le Fur, c'est une toute autre relation. "Bien qu'il me dépasse de plusieurs têtes aujourd'hui, je lui ai fait signer un papier où il s'engage à me faire des bisous toute sa vie, et à ne jamais me refuser un câlin. Il dit encore que plus tard il vivra chez moi avec sa femme et ses enfants", avoue-t-elle.
Quelques lignes plus tôt, Maïwenn Le Besco se confie sur ses propres parents et notamment le rapport qu'ils ont avec la carrière de leur fille. "Ils ne me disent pas grand-chose, c'est frustrant, lâche-t-elle. Je ne leur en veux pas, mais à chacun de mes films, ils n'ont ni les mots ni les gestes que j'attends. Parfois, ils se taisent carrément. J'aimerais m'en foutre, mais je n'y arrive pas."
Pourtant, la grande soeur d'Isild Le Besco a beaucoup hérité de sa mère actrice, réalisatrice et éditrice franco-algérienne, Catherine Belkhodja (Level Five, Noir et Blanc). "Une mère totalement fantasque, un peu folle, qui a eu beaucoup d'enfants sans pouvoir les assumer financièrement", déclare Maïwenn, 41 ans aujourd'hui. Une femme "qui a projeté beaucoup de choses" sur sa fille, et à qui Maïwenn dit avoir "pardonné". "Je ne suis plus en colère. J'ai atteint un âge où je regarde avec tendresse l'enfance que j'ai eue. J'ai même de la gratitude envers mes parents", avoue l'artiste qui fait le lien avec sa mère. "J'ai pris ma place sans attendre qu'on me la donne grâce au culot de ma mère", croit savoir la réalisatrice de Mon Roi.
Interview à retrouver en intégralité dans ELLE du 1er septembre 2017.