La comédienne Manuela Lopez parle très souvent de sa maladie du coeur appelée cardiopathie génétique. Elle lui a même consacré un livre, Tako-Tsubo, tu as brisé mon coeur (Michel Laffon). Mais sur le plateau de Ça commence aujourd'hui ce mercredi 15 décembre, celle qui incarne Adeline Roquier dans Les Mystères de l'Amour a fait une incroyable révélation sur son état de santé. "Je viens de me faire opérer il y a un mois. Je suis Electra ! J'ai mon Samu portable, mon défibrillateur. J'ai une boîte à l'intérieur de moi", a-t-elle confié.
"Je voulais l'appeler Maurice mais j'ai gardé Boston, qui était marqué sur la boîte", a lancé avec humour Manuela Lopez. Pourtant, pendant des années, l'actrice de 49 ans était réticente à l'idée de se faire opérer. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin d'un interne qui lui a fait changer d'avis.
"Il m'a dit 'c'est comme un Samu, c'est votre ange gardien'. Et comme j'en ai marre d'être à chaque fois transportée d'urgence par hélicoptère, à me demander si c'est la dernière fois ou non... Je me suis dit que c'était une chance. Et là je remonte bientôt à cheval", s'est-elle réjouie, assurant qu'elle va "de mieux en mieux" grâce à son opération.
A votre âge, on n'a pas de problème de coeur
Manuela Lopez s'est également épanchée sur son calvaire pour trouver des réponses à ses questions. "En 2007, j'avais 35 ans et je ne me sentais pas bien. J'ai demandé au père de mon fils de me prendre un rendez-vous chez le cardiologue. En arrivant, on me dit 'madame on n'a pas de problème de coeur à votre âge'. L'examen dure 10 minutes : je passe un électrocardiogramme puis une échographie. Le cardiologue m'annonce 'vous avez une maladie à mort subite, il faut aller aux urgences'. Je mets six mois à digérer le truc", a-t-elle raconté à Faustine Bollaert.
Malgré les nombreux séjours à l'hôpital et les cinq cardiologues qui se sont penchés sur son cas, Manuela Lopez prend son combat avec philosophie. "C'est incurable mais il y a des traitements médicamenteux (...) J'ai un coeur qui a du mal à battre et ça a pris 2,3 ans pour découvrir que c'était une maladie génétique... Pour moi, c'était un sac à dos supplémentaire".