Depuis l'été 2019, Marc-Olivier Fogiel est à la tête de BFMTV, une sacrée responsabilité. Le journaliste, animateur et producteur de 50 ans n'en oublie pas pour autant de prendre du temps pour son mari François Roelants et ses filles Mila (8 ans) et Lily (5 ans), nées par GPA (gestation pour autrui). Il s'est confié à nos confrères de TVMag, le 30 janvier 2020.
Être le directeur général d'une chaîne de télévision d'information n'est pas de tout repos. Comme l'explique Marc-Olivier Fogiel, ses "intenses" journées sont plus que bien remplies, car "ça ne s'arrête jamais". "Je suis connecté de 6h30 à minuit. J'ai de nombreuses réunions financières et de direction. Je participe évidemment, avec la direction de l'info, aux conférences de rédaction. Et il faut gérer les impondérables", raconte-t-il.
Afin de ne pas laisser ses filles et son époux de côté, l'homme de télévision s'organise et compartimente son temps. Il explique : "Je me suis créé des moments 'sacralisés' en accompagnant mes filles à l'école chaque matin, sauf quand un invité politique nécessite que j'arrive plus tôt. (...) Avec mon mari, on réveille les filles, on prépare leur petit déjeuner et on les habille. J'essaie aussi de ne pas partir trop tard pour les coucher et leur raconter une histoire, puis recommencer à travailler."
Heureux dans sa vie professionnelle et sa vie personnelle, Marc-Olivier Fogiel raconte ensuite qu'il ne reviendrait pour rien au monde en arrière et déclare : "La 'vedette' que j'étais était incompatible avec les enfants. Entre la gloire, l'argent, l'exposition et le confort – tout ce qui est la caricature d'une vedette de télé –, et ma vie de père de famille, je choisis ma vie actuelle !" Pas de regrets. D'ailleurs, quand on lui demande si l'antenne lui manque, Marc-Olivier Fogiel répond que non et il ajoute : "Je ne dis pas que je n'en referai pas, mais je suis tellement occupé par autre chose que je n'ai pas de manque. Je prends du plaisir à accompagner les gens à l'antenne, à monter des coups pour les autres... Le bon test a été la mort de Jacques Chirac. Je me sentais à ma place en coulisses, au service de l'antenne."