Actuellement à l'affiche de Juste la fin du monde, Marion Cotillard sera bientôt, et coup sur coup, sur les grands écrans avec Mal de pierres (de Nicole Garcia) et Alliés (de Robert Zemeckis). Inutile de préciser que la star française est partout, multipliant les couvertures de magazines cinéma, féminin ou people. Et si elle y évoque la plupart du temps son rapport au cinéma, son immersion dans les différents rôles, elle ne peut s'empêcher d'établir un rapport, direct ou indirect, avec son image et sa vie, loin des écrans. Dans une interview accordée à Version Femina, il est notamment question de son fils de 5 ans, Marcel.
C'est elle qui lance le sujet, rebondissant sur l'intérêt qu'elle porte à l'enfance et sur le fait qu'elle aime explorer ses personnages à cette époque précise de leur vie, afin de mieux les comprendre. Sur son fils, fruit de son idylle avec Guillaume Canet (avec qui elle attend d'ailleurs un deuxième enfant), elle avoue elle jouer inconsciemment le jeu du conditionnement. "Je le vois même avec mon fils, je le conditionne déjà à certaines choses. Alors, j'essaie d'être aussi vigilante que possible et, quand il aime une chose que je trouve débile, je préfère avoir une conversation avec lui en lui disant qu'il a bien sûr le droit de l'aimer, mais je lui exprime aussi mon point de vue", raconte-t-elle.
Maman-louve, Marion Cotillard détaille également la manière dont elle éduque son fiston, qui "est entré en troisième section de maternelle". Elle qui a eu un rapport très particulier à l'école, elle raconte : "Pour ma part, le système éducatif a été dévastateur. Mes parents nous élevaient dans la liberté, le respect et la découverte de soi mais, à l'école, on était élevé dans la compétition. C'est vrai qu'aujourd'hui, je cherche des formes différentes d'éducation." L'objectif de l'actrice de 41 ans est de lui transmettre des valeurs personnelles, mais également d'éviter que Marcel souffre de l'image médiatique probablement pesante de ses parents. "J'ai envie que mon fils soit regardé en tant qu'individu et qu'il soit connecté aux autres avec ce qu'il est profondément, lui", conclut-elle.
Interview à retrouver en intégralité dans Version Fémina, supplément du Journal du Dimanche du 9 octobre 2016.