Ce mardi 7 juin 2011 sera diffusé sur France 2, dès 20h35, Tahia, cap sur les Caraïbes, un documentaire réalisé par Pierre Sire, dans lequel les téléspectateurs suivront le périple en voilier de cinq semaines qu'a effectué Maud Fontenoy, allant de la Guadeloupe aux Bahamas, à travers les Caraïbes.
A cette occasion, la militante pour la sauvegarde des océans, qui a rencontré des hommes et des femmes qui luttent pour la survie des mers, a accordé une interview à France-Soir. Un entretien durant lequel la jeune femme de 33 ans, récemment attaquée - notamment par L'Express, qui a dressé un portrait d'elle pas toujours à son avantage - a souhaité remettre les pendules à l'heure.
A propos des rumeurs de piston concernant son arrivée en prime sur France Télévisions, elle a confié avoir travaillé difficilement durant quatre ans pour accéder à la diffusion événement de son projet : "Personne n'a passé de coup de fil pour moi. Il ne faut pas oublier que j'ai refusé un poste au gouvernement (secrétaire d'État à la Jeunesse) parce que j'estimais que ce n'était pas ma place. Et puis il ne suffit pas d'avoir un joli sourire pour passer en prime time sur France Télévisions."
Celle qui déclare ne pas vouloir faire d'ombre à Georges Pernoud, à la tête du magazine de la mer Thalassa sur France 3 - "Nous ne sommes jamais de trop pour défendre l'océan", confie-t-elle - a expliqué ne pas chercher à être surmédiatisée, contrairement à ce qui est dit d'elle. "Ce n'est pas pour rien que j'ai décidé de partir à Marseille pour élever mon petit garçon (Mahé, 3 ans). (...) Je suis quelqu'un de solitaire qui recherche des relations saines", s'est-elle défendue.
La navigatrice a justifié les critiques proférées à son encontre par une personnalité peut-être "trop lisse" : "A croire que, sous prétexte que l'on est trop gentil, tendre et souriant, les gens ont l'impression que l'on cache quelque chose. Le jour où je ne supporterai plus la critique, je partirai sur mon bateau."
Pour conclure, la vice-présidente du Conservatoire du littoral, qui ne compte pas se lancer en politique, a réajusté l'information selon laquelle elle gagnait 3 700 euros brut par mois pour son rôle au Conseil économique, social et environnemental : "Je gagne trois fois moins que ça. Sachez aussi que toutes mes autres activités sont bénévoles. Aujourd'hui, le plus important pour moi, c'est de faire partager mon amour pour l'océan à des enfants malades grâce à ma fondation (voir site officiel ici)."
Les choses sont dites, par la principale intéressée...