Qui est réellement Meghan Markle ? Alors que l'ex-actrice américaine entrera officiellement dans la famille royale britannique le 19 mai prochain grâce à son mariage avec le prince Harry, un livre s'apprête à faire grand bruit en dévoilant – entre autres – une facette peu flatteuse de la future princesse.
Journaliste connu pour avoir été un temps le biographe de Lady Di (il avait publié en 1992 le livre Diana : Her True Story, appuyé à l'époque par les confidences de la princesse des coeurs qui avait murmuré les dessous explosifs de son mariage avec le prince Charles), Andrew Morton sort aujourd'hui le livre Meghan : A Hollywood Princess (disponible à partir du 17 avril), dont un très long extrait a été diffusé sur le site du journal The Times.
Dans l'ensemble, l'écrivain de 64 ans dresse un portrait avantageux de Meghan Markle, dont la philanthropie et l'engagement humanitaire auprès des causes qui lui tiennent à coeur remontent à l'adolescence. Mais Andrew Morton se penche également sur des traits de caractère bien plus complexes, décrivant parfois une femme "impitoyable" et "calculatrice" qui est loin d'être arrivée par hasard dans la vie du prince Harry. Après avoir longtemps étudié l'enfance, le parcours et le début de carrière de la jeune femme, et en se basant sur la collecte de nombreux témoignages concordants, le biographe confirme ce qui avait été déjà dit dans la presse il y a quelques mois, à savoir que l'ex-vedette de Suits a toujours agi dans son propre intérêt, s'entourant uniquement de personnes susceptibles de l'aider à grimper rapidement l'échelle sociale.
Cela avait d'abord commencé avec son premier mari, l'assistant-producteur Trevor Egelson, qu'elle avait épousé en 2011 après neuf ans de vie commune. Alors que Meghan Markle peinait à faire démarrer sa carrière d'actrice, enchaînant les castings et les petits rôles, son compagnon produisait des films dans lesquels elle "espérait qu'il puisse lui faire décrocher un rôle. C'était devenu une source de conflit pour le couple, Meghan était déçue que Trevor ne fasse pas plus d'efforts pour essayer de l'inclure dans certaines de ses productions", lit-on dans l'extrait du journal The Times. Quelques petites années plus tard, en 2009, Trevor Egelson était parvenu à intégrer son épouse au casting du film Remember Me pour un tout petit rôle face à Robert Pattinson. En 2011, Meghan Markle enchaînait encore les auditions lorsque son agent l'a contactée pour lui annoncer qu'elle avait été choisie pour Suits.
La même année, l'actrice épousait son compagnon de longue date lors d'une grande cérémonie festive organisée en Jamaïque. Ces noces représentent un tournant dans la vie de Meghan Markle, puisque c'est à partir de cette période que son comportement à l'égard de Trevor Engelson a considérablement changé. Elle vivait à Toronto pour le tournage de Suits et "se construisait un nouveau monde pour elle seule", il était resté à Los Angeles "certain que le jeu en valait la chandelle" et que leur relation était solide. Mais un ravin s'était creusé entre eux. "Il n'était pas le seul à subir la froideur de Meghan. Ses amis à Los Angeles avaient aussi remarqué un changement alors qu'elle était en pleine ascension. (...) Elle faisait du tri dans sa vie, forgeait de nouvelles amitiés avec ceux qui pouvaient transformer sa carrière", lit-on.
Finalement, Meghan Markle a mis un terme à sa relation avec Trevor Engelson après une petite année et demi de mariage. A la grande surprise du principal intéressé "qui n'avait rien vu venir". "Il s'est senti comme un petit bout de chose qui était coincé sous sa semelle", chuchote un ami. Un autre confirme que le mariage s'est fini tellement "abruptement" que l'actrice a renvoyé sa bague de fiançailles et son alliance à Trevor Engelson par la poste. Très classe.
Dans un autre passage, Andrew Morton relève l'intrigante fascination de Meghan Markle à l'égard de la princesse Diana. Elle qui avait pourtant assuré lors de sa première interview avec le prince Harry (réalisée à l'annonce de leurs fiançailles) qu'elle ne connaissait rien à la famille royale britannique avant sa rencontre avec son futur mari était ainsi "en pleurs" en regardant les funérailles de Lady Di sur son poste de télévision, en septembre 1997. Après quoi, Meghan Markle avait visionné plusieurs vidéos du mariage de Diana avec le prince Charles, ayant même eu pour livre de chevet le livre d'Andrew Morton, Diana : Her True Story. "Selon la famille et des amis, elle était intriguée par Diana, pas uniquement pour son style mais pour sa mission humanitaire indépendante, elle la voyait comme un modèle", raconte Andrew Morton dans Meghan : A Hollywood Princess. "Elle a toujours été fascinée par la famille royale. Elle veut être Diana 2.0.", confirme son amie d'enfance Ninaki Priddy, rayée de sa vie depuis plusieurs années.
Pour Andrew Morton, il ne fait aucun doute que Meghan Markle cultive de nombreux points communs avec Lady Di. Mais il est également évident qu'elle ne remplacera jamais la regrettée princesse de Galles dans le coeur des Britanniques. "Il n'y a qu'une Diana et elle n'est malheureusement plus de ce monde", a déclaré le biographe dans l'émission australienne The Morning Show le 28 février dernier. Selon lui, Meghan Markle aurait plu à sa belle-mère. "Je pense qu'elle aurait été impressionnée par Meghan. Comme Diana, elle veut donner, s'investir dans la communauté et être la porte-parole de problèmes qui sont parfois tabous", avait-il conclu. Dans le cas de Meghan Markle, l'adage "la fin justifie les moyens" n'a jamais paru aussi approprié.