Après des semaines et des semaines de compétition acharnée, The Voice touche à sa fin. Avant de connaître le grand vainqueur de cette saison, place d'abord à la demi-finale ! Ils sont huit Talents à se préparer à ce grand rend-vous qui aura lieu en direct samedi 8 mai 2021 sur TF1. Marc Lavoine a réussi à garder auprès de lui Jim Bauer, Tarik et Arthur dans son équipe. Amel Bent espère de son côté que Cyprien ou Niki séduiront à nouveau le public, Florent Pagny compte encore également deux candidats dans sa team, à savoir Giada et Marghe. Et enfin, Vianney mise le tout pour le tout avec Mentissa.
Une candidate redoutable qui a fini de prouver qu'elle était une grande artiste depuis son arrivée dans l'aventure, au moment des auditions à l'aveugle. En marge de la demi-finale, la jolie jeune femme a accepté de répondre aux questions de Purepeople.com. Son parcours sans faute, l'affaire The Vivi, sa complicité avec Vianney, son passif avec The Voice... Mentissa nous dit tout !
Chacune de vos prestations impressionne le public ainsi que les coachs. Et maintenant, vous êtes en demi-finale... Pensiez-vous arriver aussi loin dans l'aventure ?
Non, j'ai dépassé ce que j'aurais pu espérer. Quand on participe à un concours, on ne sait jamais réellement. D'autant plus que cette saison a été incroyable niveau talents. Donc je me suis dit qu'à tout moment je pouvais sortir parce qu'il y a du lourd à côté. Je ne m'y attendais pas trop, c'est fou.
Vous n'en êtes pourtant pas à vos premiers succès puisque vous avez participé en 2018 à la version hollandaise de The Voice, et avez été éliminée lors des KO. Et, en 2015, vous avez remporté The Voice Kids en Belgique à l'âge de 15 ans. Vous êtes un peu la pro de The Voice finalement...
Je ne sais pas si on peut être pro d'un télé-crochet parce que le stress est toujours là. Et justement, il y a un peu cette pression en plus parce que j'ai déjà fait des émissions, donc je n'avais pas le droit de me louper, ça aurait été la honte. Mais non, je ne me considère pas du tout pro. J'ai peut-être cet avantage de savoir comme ça marche, et d'avoir été préparée à l'engouement médiatique.
En quoi cette nouvelle expérience est-elle différente ?
Ça n'a rien à voir ! Déjà, je ne compare pas avec The Voice Kids. À l'époque, j'étais enfant, je ne prenais pas l'expérience de la même manière, j'étais encore au collège, j'avais mes études, je n'étais pas venue pour lancer ma carrière. Et donc c'était moins sérieux. Pour The Voice Pays-Bas, je me sentais vraiment prête. Malheureusement, cette version ne m'a pas donné d'opportunité, ni même aucune retombée médiatique, c'était très plat. J'ai trouvé ça dommage mais je me disais que ça restait une bonne expérience. Puis, j'ai continué à travailler ma musique. Mais entre The Voice France et The Voice Hollande, il n'y a pas photo ! Que ce soit pour la visibilité et tous les retours que je reçois aujourd'hui... Avec The Voice Hollande, il n'y avait rien de tout ça.
Aux auditions à l'aveugle, tous les coachs ont souhaité vous avoir dans leur équipe et finalement, vous avez choisi Vianney. Pourquoi ?
Il a cette sympathie et cette simplicité que j'aime beaucoup. La personne qu'il est, qu'il incarne, c'est la personne que j'aimerais être aussi à travers ma musique : être simple, sans prise de tête, toujours humble. Il a un côté très sensible aussi qui m'a touchée. Et lors de mon audition, il m'a vite cernée. Je me suis dit qu'on était plutôt bien partis du coup.
Qu'avez-vous appris à ses côtés ?
Plein de choses ! Mais je dirais surtout de la confiance en soi et ce côté 'je m'en fous quand je monte sur scène'. Parce que j'avais toujours cette pression et il m'a appris à me libérer de ça, à monter sur scène en me disant que faire des fausses notes, ce n'était pas grave. Ce côté lâcher prise, j'ai essayé de l'adapter.
Vous semblez tous les deux partager une belle complicité. Êtes-vous régulièrement en contact ? Serait-il possible de voir naître une collaboration musicale entre vous ?
Oui oui, après il est occupé, il travaille beaucoup, c'est un passionné et un acharné, mais de temps en temps on s'envoie des messages, on se facetime, il a pu parler avec ma maman aussi, donc c'est sympa. Quand j'ai besoin de conseils, il me répond direct, toujours. J'espère qu'on pourra collaborer (rires). Déjà pour la personne qu'il est et puis artistiquement, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Ce serait une collaboration de rêve, je ne vais pas mentir. Mais je n'ai pas envie de lui casser la tête avec ça.
Comment avez-vous vécu le tournage particulier de cette saison de The Voice, marquée par des mesures sanitaires strictes, l'absence de public, etc ?
Franchement ça va, je n'ai pas ressenti de manque énorme. Et puis j'avais de la chance, Youssef (candidat de cette saison et son meilleur ami, ndlr) était souvent dans les parages. Je pouvais tout partager avec lui. Et je pense que le fait que nos familles n'étaient pas présentes nous a forcé entre candidats à se rapprocher. On est devenu très soudés. Je ne sais pas si ça aurait été le cas si on avait été entourés de nos proches. C'est un mal pour bien.
Avez-vous craint d'être touché par le coronavirus pendant les tournages ?
Oh j'avais très très peur (rires). À la maison, je faisais parfois des scandales à mon frère parce qu'il a 14-15 ans, et c'est l'âge où tu veux sortir voir tes amis. Mais je ne voulais pas qu'il sorte, que personne ne voit personne, et je lui disais qu'à tout moment ma carrière serait finie à cause de lui (rires). Donc ouais, la pression de ne pas attraper la Covid était bien présente chez moi !
Quels sont les candidats que vous redoutez le plus ?
En fait, je ne redoute plus. On est à un stade où on a noué des liens et je trouve tous les candidats talentueux, extraordinaires et pour les personnes qu'ils sont, je leur souhaite à tous de remporter la compétition. Après c'est vrai que j'ai été particulièrement touchée par Giada, tout simplement par son histoire inspirante, du fait qu'elle vienne d'Italie donc je lui souhaiterais cette victoire peut être un peu plus. Ou Jim aussi, pour sa créativité, il y a quand même quelque chose qui se passe. Je les verrais bien gagnants.
L'affaire The Vivi est venue chambouler la compétition et a donné du fil à retordre à la production. Que pensez-vous de cette affaire ? Êtes-vous restée en contact avec lui ?
On a trouvé ça dommage. On s'est dit que c'était un peu la faute à pas de chance cette histoire. La prod' s'est retrouvée obligée de prendre une décision qui je pense l'a beaucoup peiné. Et nous les candidats, on a été là pour lui, on l'a soutenu. Je ne me fait pas de soucis pour lui, je sais qu'il va bien. De temps en temps on est en contact, ça se passe bien même s'il a pu mal le vivre à ce moment-là. Je suis contente pour lui.
Votre notoriété est en plein essor, comment le vivez-vous ?
Ça met un petit coup de pression parce qu'avant quand je faisais des stories sur les réseaux sociaux, je m'en fichais un peu, là on est à 20 000 personnes qui me suivent donc je réfléchis à deux fois avant de poster et je fais attention (rires). Parfois, même pour poster une petite légende, il me faut une heure, juste pour être sûre de ne pas faire de fautes d'orthographe. Mais je le vis très bien, je suis contente, c'est sympa d'être en contact avec des personnes qui aiment ce que tu fais. Mais, on ne va pas se mentir, 20 000 personnes c'est beaucoup et ça met une pression !
Comment envisagez-vous l'après The Voice ?
Au départ je suis venue pour l'exposition, je pense qu'on est bon sur ça du coup. Et maintenant il faut que je trouve mon équipe, des personnes qui voient en moi ce potentiel, qui auront envie de parcourir un petit bout de chemin avec moi. J'espère que ces personnes viendront à moi ou que moi je vais les trouver et qu'on fasse de la musique. J'aimerais pouvoir me dire que c'est bon, que je puisse vivre pleinement de ma passion.
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