Pour la quatrième semaine consécutive, c'est le nouveau film d'animation des studios Disney, Raiponce, qui s'est imposé au box-office hebdomadaire, enregistrant déjà plus de 3,5 millions de spectateurs en France.
Les films de cette semaine réussiront-ils enfin à le détrôner ? C'est ce que nous saurons très prochainement, mais en attendant, nous avons choisi de mettre en lumière trois films sur la dizaine à sortir le mercredi 12 janvier 2011 : un parcours initiatique et touchant, une comédie d'action et la nouvelle coupe de cheveux de Nicolas Cage.
"Le Fils à Jo" - de Philippe Guillard - avec Gérard Lanvin, Olivier Marchal et Vincent Moscato.
Petit-fils d'une légende de rugby, fils d'une légende, et lui-même légende de rugby, Jo Canavaro élève seul son fils de 13 ans, Tom, dans un petit village du Tarn.
Au grand dam de Jo, Tom est aussi bon en maths que nul sur un terrain. Pour un Canavaro, la légende ne peut s'arrêter là, quitte à monter une équipe de rugby pour Tom contre la volonté de tout le village et celle de son fils lui-même...
Philippe Guillard, connu sous le pseudonyme de "La Guille" pour tous les amoureux de sport qui ont Canal+ (il intervient via des pastilles humoristiques dans l'émission Canal Football Club), réussit son passage au cinéma avec ce premier long métrage sensible et réussi. Porté par un duo d'acteurs au charisme à revendre, Le Fils à Jo est une réussite qui mérite le Grand Prix qu'il a raflé au Festival de Sarlat. Un long métrage touchant à découvrir dès aujourd'hui.
Cote : ***
"The Green Hornet" - de Michel Gondry - avec Seth Rogen, Cameron Diaz et Christoph Waltz.
Brit Reid, le jeune et charismatique directeur du journal Daily Sentinel se transforme la nuit en super-héros connu sous le nom de Frelon Vert. Il est secondé par Kato, son valet qui est un expert en arts martiaux.
Entre 1966 et 1967 aux États-Unis - il aura fallu attendre 1986 pour que Canal+, alors chaîne naissante, la diffuse en France -, la série Le frelon vert a ravi les fans de shows des sixties et les aficionados de super-héros. Pour son adaptation ciné, le cinéaste français à qui l'on doit notamment Eternal Sunshine of the Spotless Mind et Be Kind Rewind, s'est jeté dans l'aventure avec un casting solide, et nous propose un film jouissif plein de gadgets, d'action et d'humour, mais malgré tout, qui nous laisse un peu sur notre faim....
Cote : **
"Le dernier des Templiers" - de Dominic Sena - avec Nicolas Cage, Ron Perlman et Stephen Campbell Moore.
Après des années de croisade en Terre sainte, le templier Behmen et son fidèle compagnon, Felson, reviennent en Europe, désabusés. Alors qu'ils aspirent à une vie paisible, ils découvrent leur pays ravagé par la peste noire et se retrouvent appréhendés par les hommes du Cardinal.
Accusés d'avoir déserté, ils risquent la prison. Ils n'ont pas d'autre choix que d'accepter une étrange mission. Ils doivent escorter une mystérieuse jeune femme, désignée comme une sorcière responsable de l'épidémie, jusqu'à un lointain monastère où elle sera jugée et où sera pratiqué un ancestral rituel purificateur...
À travers des terres hostiles et dévastées par la maladie, dans des contrées sauvages, Behmen, Felson et quelques autres, se lancent dans le plus dangereux et le plus fascinant de tous les périples. Alors qu'aux yeux de Behmen, la jeune femme apparaît de plus en plus comme un bouc émissaire, d'étranges phénomènes se produisent. Tous ne vont pas tarder à découvrir les effroyables forces qui les attendent...
Quoi de neuf au pays de Nicolas Cage ? Côté réalisation, il retrouve son metteur en scène de 60 secondes chrono (ce qui annonce une catastrophe avant même d'en voir la première image). Côté histoire ? C'est un mélange entre l'irregardable Benjamin Gates et le terrifiant Apprenti sorcier. Et côté capillaire, celui qui change de coupe de cheveux comme de slips (enfin on l'espère) nous propose cette fois une création avec front dégagé et nuque longue du meilleur effet. A part ça ? Le néant. Mais on y va pour la coupe de cheveux de Nic de toute façon...
Cote : **
Vous avez dorénavant toutes les bobines entre les mains pour choisir vos films et passer d'agréables moments dans vos salles obscures.
Et n'oubliez pas : Viva el Cinema !
Adam Ikx