Mort d'Amy Winehouse : Des traces d'une drogue ''autorisée'' dans son organisme

Les enquêteurs devront présenter le 26 octobre les conclusions de leurs investigations sur les circonstances de la mort d'Amy Winehouse, retrouvée sans vie le 23 juillet 2011 à son domicile de Camden, dans le nord de Londres, et incinérée quelques jours plus tard au cimetière Edgwarebury en présence notamment de ses parents, proches, et de son dernier petit ami Reg Traviss.

Attendues, les résultats des analyses toxicologiques n'ont pas réellement éclairci les raisons précises du drame qui a privé la scène musicale d'une de ses plus flamboyantes divas de la décennie passée, révélant des traces d'alcool mais aucune drogue. La famille d'Amy Winehouse, son père Mitch en tête, affirmait que, après un passage d'une semaine à la Priory Clinic en mai, la chanteuse décrochait de l'alcool, et soupçonnait précisément un sevrage trop brutale d'avoir été la cause létale.

C'est d'ailleurs la version qu'il a soutenue sur le plateau d'un nouveau talk-show télévisé, celui d'Anderson Cooper, mais assortie d'une révélation supplémentaire : il y avait en réalité une drogue dans l'organisme de sa fille au moment de sa mort. Mitch Winehouse, qui a entrepris de créer la Fondation Amy Winehouse pour venir en aide aux victimes d'addiction, a révélé qu'Amy prenait du Librium, un médicament qui lui avait été prescris sur ordonnance et qui a vocation à traiter l'anxiété et les symptomes liés à la désintoxication des alcooliques. Ce faisant, il a surtout insisté sur le fait que sa fille ne se droguait plus et que la prise de Librium n'avait joué aucun rôle dans son décès, qu'il attribue pour sa part à une attaque en lien avec son sevrage, à un moment où "personne n'était là pour la secourir". "Tout ce qu'Amy a fait, elle l'a fait de manière excessive : elle a bu à l'excès, elle s'est désintoxiquée à l'excès."

Réprimant ses larmes lorsque des images d'Amy étaient diffusées, Mitch signala que les périodes d'abstinence s'allongeaient tandis que les périodes où elle buvait s'atténuaient, et que la situation allait dans le bon sens. "Quand elle ne buvait pas, elle était au sommet", se lamente-t-il.

Egalement sollicité par l'émission, Reg Traviss, dont l'histoire d'amour avec Amy Winehouse était justement plombée par son alcoolisme, s'est remémoré leur dernière soirée ensemble, deux jours avant sa mort, à regarder des photos et des DVDs tout en se préparant à assister au mariage d'un ami et à partir en vacances à Sainte-Lucie, où Amy avait déjà tenté de se reprendre dans le passé.

La belle-mère et la tante de la défunte Amy interviennent également dans ce premier numéro du talk-show d'Anderson Cooper, diffusé lundi 12 septembre aux Etats-Unis.