Mort de Jane Birkin : la chanteuse avait choisi de quitter Serge Gainsbourg, une rupture terrible pour eux deux

Jane Birkin est morte à l'âge de 76 ans. Pour tous, elle restera toujours une artiste extrêmement talentueuse, mais aussi l'une des femmes les plus importantes de la vie de Serge Gainsbourg. Pourtant, elle avait le choix de le quitter. Retour sur leur rupture douloureuse, pour eux deux.

À la fin de l'année 1980, l'interprète du Poinçonneur des Lilas voit son histoire avec Jane Birkin se terminer. La chanteuse et comédienne britannique le quitte pour le réalisateur Jacques Doillon, père de sa fille Lou. "J'ai coupé les ficelles. Il arrive un moment, peut-être, où on recherche une autre liberté. Ou plutôt, l'autre personne ne veut pas que tu changes et les situations non plus", avait-elle expliqué. Une autre fois, elle avait déclaré : "J'ai écrasé sur lui une cigarette. J'ai fait autant. J'ai envoyé une tarte à la crème, c'était à ne pas faire. J'étais agitée par l'alcool. Avant ça j'avais été humiliée (...) Il y a eu beaucoup de crises. J'en ai eu marre d'être sa chose."

Jane Birkin n'est jamais revenue sur cette décision, même si celle-ci a été très douloureuse. "Dès que je suis partie, je savais que j'allais le regretter", avait ainsi confié la chanteuse au Parisien Week-end. Elle ne s'est jamais remise de la rupture", avançait pour sa part le magazine. Et de poursuivre : "Jane l'appelle tous les jours, s'inquiète qu'il se nourrisse bien et boive de l'eau. Lui débarque parfois à minuit pour dîner rue de la Tour [la nouvelle adresse de son ex, ndlr]."

Après avoir claqué la porte de la mythique maison de la rue Verneuil, à Paris, Jane Birkin s'est rendue dans un hôtel particulier situé dans le 16e arrondissement avec ses filles Charlotte et Kate, ainsi que le nouvel homme de sa vie, le réalisateur Jacques Doillon.

De son côté, Serge Gainsbourg, que l'on surnommait Gainsbarre dans ses moments les plus sombres, avait aussi évoqué leur rupture et reconnaissait ses torts : "Je me retrouve tout seul dans cette garçonnière de milliardaire.[...] Ce qu'il me faudrait : une fille de platine. J'ai eu une fille en or mais elle s'est tirée. [...] Jane est partie par ma faute, je faisais trop d'abus. Je rentrais complètement pété, je lui tapais dessus."