

Alors que le clan Jackson s'inquiète de la santé mentale de Paris, la fille de Michael Jackson qui vient de faire une tentative de suicide, le procès contre le promoteur des spectacles AEG se poursuit à Los Angeles. Katherine Jackson, qui a porté plainte au nom des trois enfants de son fils, accuse AEG de négligence ayant conduit au décès de la star. Ce procès est bien plus glauque que l'on pouvait l'imaginer et se poursuit sur cette même note...
Mardi 11 juin, la police de Los Angeles a publié dans le cadre du procès les photos de la chambre dans laquelle Michael Jackson est décédé le 25 juin 2009. Le chanteur a, rappelons-le, succombé à une surdose de Propofol, un anesthésiant utilisé en bloc opératoire, mais que le chanteur se faisait administrer par le docteur Conrad Murray pour venir à bout de ses insomnies. Murray a depuis été condamné pour homicide involontaire à quatre années de prison ferme.
Après avoir dévoilé des détails inconnus du grand public du rapport d'autopsie, après avoir montré des photos du cadavre, ce sont donc les photos de la chambre de Michael Jackson qui ont été décortiquées lors du procès. On y découvre des dizaines de médicaments prescrits, des bouteilles d'oxygène, des instruments médicaux appartenant au docteur Murray. Et l'on imagine aisément dans quelle souffrance physique et psychologique Michael Jackson a bien pu terminer ses jours alors qu'il répétait This Is It, le spectacle qu'il devait donner à Londres un mois plus tard.
Mardi, le clan Jackson a marqué des points devant la cour avec la révélation d'un e-mail signé par le directeur général d'AEG Live, Randy Philips, dans lequel ce dernier se félicite des énormes rentrées d'argent qu'implique la mort de la star : "La mort de Michael est une tragédie, mais la vie continue. [...] AEG va faire une fortune en merchandising, en lançant une expo sur la tournée, avec le film et les DVD..." Randy Philips termine tout de même son mail en signalant qu'il "préférerait que Michael soit toujours vivant", mais la froideur de ses mots n'est pas passée inaperçue au tribunal.