En participant à L'amour est dans le pré (saison 16, en 2021), Nathalie pensait trouver l'homme de sa vie et faire entendre sa voix, celle des femmes battues. Une expérience qui ne s'est pas déroulée comme prévue pour l'éleveuse de veaux près de Guérande jugée peu aimable. Elle qui avait déjà témoigné sa déception vis-à-vis de la production mais aussi de Karine Le Marchand prend de nouveau la parole, dans les colonnes du média local L'Echo de la presqu'île guérandaise et de Saint-Nazaire. Cette fois, sa fille Samantha s'exprime également.
"Si j'avais su ce qu'il en est ressorti, je ne l'aurais jamais inscrite. J'étais naïve, je croyais à la bienveillance, l'équipe de tournage était très sympa, on ne s'attendait pas à ce résultat", regrette Samantha. Pour elle, "tout est scénarisé". Et d'évoquer l'image renvoyée par sa mère à l'écran : "Tout au long de la saison, on a l'impression que ma mère ne fait que de pigner et de gueuler. Bon, c'est vrai qu'elle gueule des fois, mais elle rit aussi beaucoup ! Elle est généreuse et joyeuse. L'image qu'elle donne, avec ce montage de phrases sorties du contexte et où tous les moments sympas ont été retirés, ne reflète pas ce qu'elle est réellement." En bref, elle est "déçue".
Même sentiment pour Nathalie. "Les montages ont donné de moi l'image d'une femme méchante, agressive, blessante, hystérique, pas accueillante, bref, une vraie c..... Et ça, ça donne raison aux hommes qui frappent leurs femmes en leur disant que c'est de leur faute, déplore celle qui a récemment perdu sa chienne, emportée par le cancer. Pendant 18 ans, j'ai été victime de violences, persuadée que je l'avais bien cherché, mon ex-mari me le répétait assez. J'ai mis 15 ans à me débarrasser de cette culpabilité, à sortir la tête de l'eau. Et là, on me la replonge avec ce portait épouvantable qui voudrait dire qu'en gros que je l'avais bien mérité. Personne n'aurait voulu la vie que j'ai eue."
Rappelons que durant la diffusion de L'amour est dans le pré, Nathalie avait reçu des messages de haine en rapport avec les violences conjugales.