Nekfeu face à la tempête : le rappeur sort du silence et évoque son ex-compagne

Nekfeu vient de réagir ce lundi 4 novembre 2024 aux accusations de viols et de violences conjugales formulées, la veille, par son ex-compagne (qui souhaite garder l'anonymat par peur des représailles) par le biais de son avocate. L'interprète d'On verra bien (le clip cumule plus de 156 millions de vues sur YouTube) dénonce un communiqué "entièrement mensonger et diffamant".

"Ces accusations ont déjà été classées sans suite par la justice et reviennent au moment même où elle (son ex-femme, NDLR) a été interpellée hier soir pour disparition inquiétante de mon fils de 3 ans.", a-t-il déclaré via un communiqué partagé sur X par son avocate, Marie-Alix Canu-Bernard. Le rappeur de 34 ans, connu pour ses textes parfois engagés, décrit ces accusations comme "infondées et choquantes". Celles-ci s'inscrivent pour rappel dans une procédure de divorce houleuse, avec, au coeur du conflit, la garde de leur enfant.

"Après s'être rendue une première fois au commissariat, la requérante ne s'est présentée à aucun des huit rendez-vous que lui a proposés le service de police judiciaire désigné pour enquêter. Le mis en cause a contesté les faits dénoncés et apporté des échanges et témoignages en ce sens."

Me Florence Fekom, l'avocate de la plaignante, a quant à elle expliqué que sa cliente a refusé de porter plainte pour ces faits par "peur des représailles au vu de la notoriété de monsieur", et qu'il s'agirait seulement d'une "dénonciation des faits" et non d'une plainte.

D'après Nekfeu, pour en revenir au communiqué de son avocate, son ex-compagne est "actuellement sous contrôle judiciaire" depuis septembre : "Depuis la procédure de divorce que j'ai engagé il y a 3 ans et qu'elle n'a jamais acceptée, elle a essayé de se servir de notre enfant pour m'atteindre." Son ex-compagne l'aurait menacé "d'aller voir les médias" s'il ne "lui versait pas une somme importante".

"Malgré ces accusations infondées et choquantes, elle a depuis été condamnée plusieurs fois. C'est dans ce contexte qu'en mars 2024 la garde de notre enfant m'a été confiée." On apprend aussi que Nekfeu a "déjà transmis" à la police les éléments prouvant son "innocence" et les" intentions malveillantes" de son ex-femme, qui "sera à nouveau jugée en janvier 2025".

Il se dit "d'autant plus attristé et dégoûté" qu'il croit "fermement qu'il faut redoubler d'efforts pour faire entendre la voix des femmes victimes de violences" : "J'ai moi-même dit un jour avec aplomb qu'il n'y avait pas de fumée sans feu sur ce sujet, mais la vie m'a montré qu'en de rares occasions, d'autres motivations pouvaient entrer en jeu, c'est mon cas aujourd'hui."

"Elle dénonçait des contacts trop fréquents de son ex-compagnon ou des avocats de celui-ci dans le cadre de la procédure de divorce, tandis que son ex-compagnon signalait régulièrement aux services de police se rendre en vain au domicile de son ex-compagne les jours où elle était censée lui remettre l'enfant, sans parvenir à le voir.", détaille aussi le parquet de Paris. "Le divorce (dont la procédure est toujours en cours, selon Me Florence Fekom), prononcé le 28 mars 2024, a fixé la résidence de l'enfant chez son père et attribué un droit de visite et d'hébergement à la mère".

Nekfeu est présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la clôture de l'affaire par la justice.