Ce vendredi 25 mars, Nicolas Sarkozy, que nous apercevions il y a peu en pleine crise de rire face à Hillary Clinton, en a déclenché une belle chez journalistes devant lesquels il s'exprimait.
Dans le cadre d'une conférence de presse donnée à l'issue d'un sommet de l'Union Européenne à Bruxelles, en Belgique, le chef de l'État s'est retrouvé face à une question pointue à laquelle il n'a pu répondre, à savoir : "Quelle est votre opinion sur les mesures du gouvernement Berlusconi contre Lactalis à propos de l'affaire Parmalat ?"
Face à cette requête venue d'un reporter italien, qui était pour lui une véritable colle, notre président s'est mis en mode Louis de Funès (souvenez-vous, leur ressemblance est frappante !). Mimiques caricaturales et plaisanteries, il s'est sorti, après un grand moment de flottement, de cette mauvaise passe avec humour.
Ainsi, il a répondu: "J'aimerai bien avoir une conviction. Écoutez, bravo : vous menez 1-0, pour l'Italie. Vous m'avez posé une colle", ajoutant : "Si vous voulez bien revenir en deuxième semaine ! J'aurai travaillé sur le sujet !"
Son interrogateur lui propose alors de le contacter par téléphone pour en débattre ultérieurement, ce à quoi il a rétorqué : "Pourquoi pas ?! Ben téléphonez à ma femme, plutôt en italien, parce que moi...". Une difficulté et hop, ni une ni deux : il appelle au secours son épouse Carla Bruni, d'origine italienne et parfaitement bilingue ! Personne n'est sans savoir que derrière chaque grand homme se cache une femme de pouvoir.
Devant son ignorance sur la question, il a fait une belle pirouette au lieu d'avancer des propos qu'il ne maîtrise pas, concluant même : "Bon, il est grand temps que j'abrège cette conférence de presse. Ca devient très dangereux..."
En effet, il valait mieux.