
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Niels Arestrup, fraîchement césarisé pour Quai d'Orsay, revient au cinéma dans 96 heures, pour jouer le rôle d'un bandit qui prend en otage le chef de la BRB, incarné par Gérard Lanvin. Il y est, une nouvelle fois, impeccable, inquiétant personnage prêt à tout pour savoir qui l'a balancé. En interview, l'acteur français de 65 ans est un homme discret, avare en confidences sur sa vie privée, qu'il entend protéger plus que tout. Il livre cependant à Paris Match des mots tendres sur sa vie de papa de petits jumeaux auprès d'Isabelle Le Nouvel qu'il a épousée le 15 septembre 2012.
"Oui, j'ai deux bébés, des vrais faux jumeaux. C'est une aventure de vie. Pour envisager d'avoir des enfants, il a fallu que je sois très amoureux, que j'arrive à un moment de mon existence où je suis enfin stabilisé. Avoir un petit garçon et une petite fille à mon âge, c'est bouleversant. Peut-être que plus jeune, ça fait moins d'effet, mais pour moi, c'est un truc sidérant", racontera Niels Arestrup à Paris Match. Il précisera qu'il n'est pas question là de son plus beau rôle, mais tout de simplement de la vie : "La vraie. Le bonheur quoi."
Heureux auprès de sa famille, Niels Arestrup ne fréquente pas le milieu du cinéma et évite les soirées mondaines : "Je préfère me concentrer sur ma femme et mes enfants." Il faut dire que son énergie, il la partage entre les siens et son métier. Détenteur de trois César, il n'est pas très sensible aux récompenses, même s'il ne les méprise pas et qu'il respecte ses pairs, comme il l'avait confié lors de notre entretien. Sans trop en dire, il avoue avoir eu tort de rêver que, dans ce métier, il n'aurait qu'à "faire le Mickey" sans jamais avoir à répondre à des questions sur sa vie et trouve que le théâtre a beaucoup plus de gravité que le cinéma : "Le théâtre est plus martyrisant pour le comédien."
Niels Arestrup, qui n'a pas précisément l'image d'un "gai luron", indique pourtant avoir beaucoup "déconné" sur les tournages, sauf quand il travaille et doit rester concentrer. Et ses désirs de films ? Si on imagine aisément qu'il est très demandé, il profite de cette interview pour lancer un appel à Albert Dupontel : il aimerait tourner avec celui à qui l'on doit 9 mois ferme, succès de l'année 2013, critique et public, clamant sa grande admiration pour lui. Arestrup et Dupontel, voilà une collaboration plus qu'alléchante !
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 24 avril