Il vit une saison particulière délicate, souvent cantonné au banc à Arsenal et très souvent critiqué en France. Olivier Giroud a pourtant été l'auteur d'un doublé lors du dernier match de l'équipe de France contre le Luxembourg qui s'est joué le 25 mars. Preuve que le footballeur français de 30 ans a sa place chez les Bleus. Habitué à devoir faire face aux difficultés, sa carrière s'est construite ainsi, Olivier Giroud trouve en la religion une base solide, qui lui permet d'avancer quand les temps sont durs.
Dans un entretien accordé au magazine L'Equipe, le sportif évoque à nouveau sa foi, comme il l'avait fait pour Le Figaro au mois de novembre. Pour preuve que la religion fait partie intégrante de sa vie, Olivier Giroud s'est fait tatouer une référence biblique sur le bras, "l'Etoile est mon berger, je ne manquerais de rien". "J'ai grandi avec les valeurs chrétiennes et je me suis toujours senti en sécurité en m'y conformant. Ces mots gravés sur mon bras me rassurent, je sais que si j'ai besoin de quoi que ce soit, une aide, je peux prier", confie-t-il.
Ce besoin de spiritualité peut intervenir à tout moment, même sur la pelouse. "Il m'arrive de prier en plein match, oui", admet-il. "Parfois, tout ne va pas comme tu voudrais, tu sollicites l'aide de Jésus", partage le footballeur. Mais parfois ce recours à la religion se suffit pas, comme l'année dernière, lorsque l'Equipe de France perd en finale de l'Euro contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (1-0). Une défaite qu'Olivier Giroud n'a toujours pas digérée. "On a tout donné. (...) Là, j'ai vraiment craqué. j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Tu te sens seul au monde. Tout s'effondre. Au bout de quelques minutes, tu penses à ta famille, tu reviens à la vie", se souvient-il pour l'Equipe. L'attaquant se souvient avoir "eu longtemps le cafard".
Malgré de belles performances avec le maillot des Bleus, Olivier Giroud n'évoque pas la même sympathie qu'un certain Antoine Griezmann chez les Français, qui n'ont pas hésité à le siffler avant l'Euro, lors du match contre le Cameroun à Nantes. Un souvenir tout aussi délicat. "Ça m'a fait mal, reconnaît-il. Mais très vite, ça a tourné parce que, ce soir-là, j'ai eu la chance de marquer." A-t-il trouvé sa force dans la prière ce jour là ?
L'intégralité de l'interview d'Olivier Giroud est à retrouver dans le magazine de l'Equipe du 25 mars 2017.