L'information a été publiée par Le Parisien ce 9 septembre 2019 : soupçonné d'exhibition sexuelle et de harcèlement, Patrick Bruel a été entendu dimanche soir, sous le régime de l'audition libre, par les gendarmes de Châlons-en-Champagne, dans la Marne. Les faits se seraient déroulés à Ajaccio le 9 août dernier, en marge de son concert donné au théâtre de verdure du Casone. Une jeune femme de 21 ans affirme en effet qu'il a eu un comportement déplacé à son égard. Le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête préliminaire.
La plaignante est une esthéticienne employée par l'hôtel Radisson de Porticcio. Selon nos confrères, elle a croisé le chemin de la star dans l'après-midi du 9 août. Un proche de Patrick Bruel a réservé une séance de massage avec elle plus tard dans sa loge, sur le lieu du concert. L'interprète de 60 ans aurait alors sous-entendu qu'il attendait une prestation à caractère sexuel. Face au refus de la jeune femme, il aurait insisté. Il a également refusé de porter le sous-vêtement jetable d'usage pour rester nu. Lors de son audition, Patrick Bruel a expliqué qu'il faisait très chaud ce soir-là, qu'il était bel et bien nu à plat ventre, mais recouvert d'une serviette une fois retourné sur le dos.
"Nous étions une heure avant mon concert, dans ma loge, accessible à tous, a ajouté le chanteur au Parisien. Mon équipe, mes collaborateurs, mes enfants étaient à proximité et ont l'habitude d'entrer à tout moment dans ma loge. Je n'ai pas eu la moindre intention, ni le moindre geste déplacé envers cette femme." Celle-ci aurait ensuite profité du concert avec des amis.
Patrick Bruel n'a pas pu être entendu sur place puisqu'il avait déjà quitté l'île de Beauté lorsque les faits ont été dénoncés. La plaignante, qui se dit très choquée, a depuis quitté son emploi. Interrogés par les gendarmes, d'autres employés de l'hôtel Radisson ont donné des éléments rendant crédible la version de la jeune femme. Cependant les faits ne se sont pas passés à l'hôtel Radisson... Le choix de classer l'affaire ou de la porter devant un tribunal appartient au procureur d'Ajaccio.
Patrick Bruel reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier.