

Patrick Bruel, actuellement sur les planches du théâtre Edouard VII dans Le Prénom face à Valérie Benguigui - le spectacle connaît un tel succès qu'il est prolongé jusqu'au mois de juin -, est sur tous les fronts. A 51 ans, l'artiste hyperactif, en pleine écriture de son futur disque (qu'il espère publier à la rentrée ou la fin de l'année), s'est confié aux lecteurs du Parisien du 15 février 2011.
Au comble du bonheur que la pièce fonctionne, il a révélé : "C'est un plaisir, on pourrait la jouer quatre ans. Mais je ne pars pas en tournée avec les pièces. C'est un accord tacite que j'ai avec le public : il vient me voir au théâtre à Paris et moi je vais le voir en province pour chanter. J'ai un album à finir. Et puis la pièce va devenir un film, le scénario vient de se terminer et on va tourner à partir du 20 août."
Le passionné de poker, qui partage sa vie entre son rythme fou de travail, ses enfants Oscar, 8 ans, et Léon, 5 ans (nés de son mariage avec Amanda Sthers), et sa dulcinée Céline Bosquet, est intarissable sur le sujet de ses deux gamins, dont il s'occupe une semaine sur deux certes, mais s'en occupe vraiment. Le petit déjeuner, l'école, le dîner, le bain, un papa qui surveille les devoirs et et les borde avant de partir au théâtre.
Il a évoqué son positionnement politique : "En 2007, Ségolène Royal ne me semblait pas à la hauteur. J'étais convaincu que Sarkozy pouvait faire les choses qu'il avait annoncées. Je ne peux pas douter de sa bonne volonté, mais il y a eu cette crise qui est venue tout fracasser (...) Pour 2012, je pense que Dominique Strauss-Kahn est celui qui peut rassembler la gauche. Si ce n'est pas lui, peut-être François Hollande".
Concernant l'envie de se produire dans une grande salle de concert telle que le Stade de France, le chanteur a lancé : "Oui ! On verra quand l'album sera sorti, si l'on sent que c'est possible... J'y ai chanté avec Johnny, et c'est vraiment très grand, il faut être capable de le remplir".
A propos du Taulier en grande forme, qui foulera les planches du même théâtre parisien que lui en septembre prochain à l'occasion de son rôle dans la pièce Le Paradis sur terre, Patrick a dévoilé qu'il était venu le voir : "Il s'est pris un trac en voyant la pièce. Il était assis dans la salle, et là, il se disait : 'Putain, dans huit mois, c'est moi qui y serai !'" Il confirme qu'il se sont revus avec grand plaisir deux fois depuis Los Angeles et la terrible hospitalisation du Taulier - Patrick Bruel avait été "sali" par Laura Smet dans la presse, elle s'était ensuite excusée -, les deux hommes se sont tapés dans la main et c'est reparti comme avant, avant les sottises qui avaient été racontées sur une brouille éventuelle.
Patrick Bruel : une figure artistique populaire, généreuse et franche.