Laura Smet contrainte de s'excuser auprès de Patrick Bruel...

Laura Smet, une personnalité comme constamment prise dans des tourbillons médiatiques. Hier déjà, l'actrice de 26 ans a fait encore un malaise et a été transportée chez sa mère, Nathalie Baye, en vacances sur l'île de Ré. Laura est aussi prise au piège des affres de la surexposition à travers les problèmes de santé de son père, Johnny Hallyday. Si l'hospitalisation à Los Angeles du rockeur a fait beaucoup de bruit, elle n'a pas été facile à gérer pour sa fille. Dans une interview au Nouvel Observateur il y a deux semaines, elle avait lourdement critiqué le comportement de Patrick Bruel et de l'animateur Nikos Aliagas dans l'hôpital américain où la star était soignée. A présent, dans le Journal du Dimanche, on peut lire le mea culpa de la demoiselle.

Très demandée en raison de la promotion de son film Insoupçonnable - elle a toutefois manqué l'avant-première -, Laura Smet a donné plusieurs interviews. Interrogée sur l'épisode de l'hospitalisation de son père aux Etats-Unis, la comédienne n'y avait pas été de main morte sur certaines personnes qui lui ont rendu visite : "J'ai trouvé indécente, pour ne pas dire immonde, l'attitude de Patrick Bruel et de Nikos Aliagas. Ni l'un ni l'autre ne sont des amis de la famille. Venir dans un hôpital pour se montrer à la télé, c'est n'importe quoi. Je n'oublierai jamais."

Très en colère, elle revivait l'instant : "Quand je suis entrée dans la chambre d'hôpital, une pièce de 3 mètres carrés, où mon père était dans un coma artificiel avec des tubes partout, Bruel et Aliagas étaient là. La première chose que j'ai vue, ce n'est pas mon père, mais leurs deux têtes qui m'empêchaient de le voir. Heureusement, David - c'est un mec ! - a viré tout le monde. Ils n'avaient rien à faire ici. Après coup, mon père était furieux contre ces intrus."

Dans le Journal du dimanche, Laura revient sur ses commentaires : "Il y avait tant de monde qui n'avait rien à faire là, que j'ai été choquée, oui. C'était en soi très dur de voir son père comme ça. Je me suis laissée influencer parce que je croyais voir et ce que certains me disaient sur Patrick. Qu'il était là pour se faire mousser à peu de frais." C'est ainsi qu'elle fait de réelles excuses à l'acteur-chanteur-joueur de poker : "Nous nous sommes parlés avec Patrick. [...] J'ai dit qu'il n'était pas l'ami de mon père mais je me suis trompée, il l'est réellement."

Patrick Bruel avait déjà réagi à la colère de Laura au micro de Marc-Olivier Fogiel sur la radio Europe 1 : "J'étais à Los Angeles ce 12 décembre parce que je partais à Las Vegas. Il y avait 250 caméras devant moi et j'avais quinze textos sur mon téléphone qui me disaient : 'Johnny est mort'. Et quand je suis arrivé j'ai passé un coup de téléphone et on m'a dit : 'Non, Johnny va bien', et à ce moment-là il y a 200 journalistes qui m'ont demandé et je leur ai dit : 'Non, je crois qu'il va bien.' Voilà."

Concernant Nikos Aliagas, Laura a moins de choses à dire : "Je ne le connais pas." Le Journal du dimanche précise toutefois l'admiration de longue date de l'animateur pour le chanteur, et rappelons que Nikos est parti de lui-même et à son compte dès le vendredi matin après avoir enregistré son émission sur NRJ à Los Angeles. Rappelons également qu'il faisait partie des invités de son anniversaire - anniversaire auquel David et Laura brillaient par leurs absences ! -ou encore du baptême de sa dernière fille; la petite Joy. La comédienne déclare préférer désormais - c'est mieux Mademoiselle Smet ! - ne plus répondre aux questions qui concernent son père, "je ne peux plus assumer ça", ajoute-t-elle. Pour elle, il doit rester "non une star, un artiste, mais juste mon papa, un homme que j'aime".

Une sage décision qui la protègera contre de nouveaux éclats, parions qu'elle a dû se faire "remonter les bretelles" d'avoir raconter ces inepties ! Laura doit désormais songer à elle. Elle est invitée au festival d'Angoulême, présidé par sa mère Nathalie Baye, pour présenter le film Pauline et François. Espérons qu'elle y soit ravissante, comme à son habitude, et sereine... ça, c'est moins sûr.