Il y a une trentaine d'années, Paul-Loup Sulitzer publiait Money, un roman qui lui a valu la fortune et a fait connaître son nom dans le monde entier. Alors que Money 2 est en kiosques depuis quelques semaines, Var-Matin a rencontré l'artiste de 64 ans, en forme, qui s'est confié sans langue de bois.
Si ses livres ont toujours connu un véritable succès, il se fait plus sceptique sur les ventes du dernier, affirmant que le monde de l'édition a beaucoup souffert de la crise mondiale : "A l'époque, je vendais 1,2 million d'exemplaires à chaque fois. Personne ne le fait aujourd'hui. Même pas Marc Lévy, que j'aime bien. Le marché s'est effondré. Mais je continue de vendre à l'étranger."
L'inventeur du western financier (qui verrait bien Adrien Brody pour l'incarner dans un projet cinéma autour de sa vie), s'est exprimé quant à l'affaire Bernard Madoff (condamné à 150 ans de réclusion pour escroquerie). "Quand on m'explique que je peux gagner 15 % dans un monde qui permet tout juste 6 % je ne comprends pas. Et je me casse. Ce n'est pas Madoff qui m'a fait perdre de l'argent, c'est ma femme", conclut-il en faisant référence à son divorce surmédiatisé et retentissant d'avec Delphine Jacobson.
Par ailleurs, celui qui a vécu une idylle avec la blonde Eva Kowalewska, et avait rencontré une nouvelle compagne, Annabelle Rahal, avec qui il se sentait bien depuis 7 mois, il a confié : "Nous sommes séparés, pour l'instant."
Li la vie ne l'a pas épargné - il a été victime d'un terrible accident vasculaire cérébral en 2002 -, il reste positif. "Never give up [En français : ne jamais abandonner, Ndlr]. C'est ma devise depuis que j'ai 14 ans. Elle me vient de mon père qui était résistant. C'est la seule qualité que je me connaisse."
Belle preuve d'optimisme.