Bientôt à l'affiche de L'Odyssée, biopic sur Cousteau, et remarqué cet automne dans Frantz de François Ozon, Pierre Niney continue de truster les écrans de cinéma avec brio. À 27 ans, le parcours de cet ancien sociétaire de la Comédie-Française est impressionnant. Il vient de tourner dans Altamira avec Antonio Banderas et a monté sa boîte de production, Ninety Films, pour développer des projets personnels. Dans Paris Match, l'acteur révèle avoir aussi passé le casting d'une franchise très attendue...
Après Yves Saint Laurent, pour lequel il a obtenu le César du meilleur acteur, Pierre Niney a reçu des propositions d'Hollywood et passé des castings. Dans Paris Match, on ne saura pas à quelles auditions de films il s'est présenté, à part celle du blockbuster Spider-Man : "Un rêve d'enfant. Mais, au fond, je n'aurais pas du tout aimé être pris, signer pour cinq films, ne rien pouvoir faire d'autre pendant dix ans..." Interrogé sur le même sujet par Allociné, le comédien ajoute : "J'ai passé des essais et mon agent m'a dit que si j'étais pris, je signais pour cinq films, soit au moins huit ans de ma vie, et tu peux être dans n'importe quelle franchise Marvel. Du coup, tu es un peu... 'Ok, bon bah je vais encore faire un petit peu de théâtre et de films en France alors, c'est cool'."
Il ne participera donc pas à ce nouveau reboot de l'homme-araignée que Marvel et Disney préparent, le rôle-titre reviendra quant à lui à Tom Holland.
Il a un bon niveau d'anglais et accepterait de tourner aux États-Unis pour un rôle intéressant. Il aime d'ailleurs jouer en anglais et souligne ce qu'il y a de ludique à jouer dans la langue des films de Hitchcock et de la série Friends, mais Pierre Niney estime que l'on est très bien lotis en France : "Je me sens fier de mon pays du point de vue cinématographique."
Enfin, ce fils de profs (d'arts plastiques pour sa mère, de cinéma pour son père) se laisse aller à quelques réflexions sur sa famille : "Mes soeurs et moi avons grandi dans une famille où l'argent n'était pas du tout une valeur centrale. (...) On va dire que, pour rester pudique, que j'ai participé [financièrement] à des projets familiaux avec grand plaisir, parce que ce sont des endroits où l'on passe du temps ensemble." Concernant sa compagne, l'actrice australienne Natasha Andrews, il dit seulement qu'avec elle, il améliore son anglais puisqu'ils vivent ensemble depuis longtemps. Mais ça s'arrête à cela : "Évoquer ma vie privée n'est pas dans ma culture. (...) J'ai l'impression qu'on est toujours déçu."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 6 octobre