De nouveaux éléments viennent d'être apportés ce jeudi 25 mai concernant l'accident de la route provoqué par Pierre Palmade le 10 février dernier en Seine-et-Marne, qui a fait trois blessés graves. L'expertise menée sur la carcasse de la voiture de l'humoriste, qui pour rappel était sous l'emprise de stupéfiants, a démontré que la vitesse n'était pas en cause dans l'accident qu'il a provoqué. Une information rapportée par nos confrères de BFMTV, qui ajoutent qu'aucun problème mécanique n'a été relevé par les experts. Ce n'est donc ni l'état du véhicule, ni sa vitesse, qui peuvent expliquer pourquoi le natif de Bordeaux a dévié de sa trajectoire peu avant le choc.
A noter qu'un autre élément de taille dans cette enquête avait été révélé par la chaîne d'information en continu, à savoir le SMS reçu par l'humoriste alors qu'il était au volant juste avant l'impact. Sambou G., le passager qui était à l'avant du véhicule, avait expliqué aux enquêteurs que Pierre Palmade avait reçu un texto et qu'il lui avait demandé de le lire à voix haute alors qu'ils circulaient sur cette ligne droite. Les résultats des analyses avaient alors démontré que ce n'est pas la réception de ce texto, à savoir la sonnerie du téléphone , qui a conduit l'humoriste à changer de trajectoire. D'après les informations de nos confrères, il s'est déroulé "un petit laps de temps" entre le moment où Pierre Palmade a reçu le texto et l'accident. Ce qui exclut ainsi l'hypothèse selon laquelle la réception de ce texto puisse être la cause de l'accident.
Autre point très important dans ce dossier : le bébé que la femme enceinte a perdu suite à l'accident. Le foetus de la passagère était-il "vivant et viable" au moment de sa naissance ? Ou est-il décédé in utero ? Si le foetus est mort in utero, "la justice ne pourra pas retenir la qualification pénale d'homicide involontaire à l'encontre de Pierre Palmade", indique BMFTV. Impossible pour le moment de connaître la vérité. D'après les informations de nos confrères, la juge chargée d'instruire ce dossier a mandaté un collège d'experts afin de réaliser des analyses "plus poussées". Les experts vont devoir déterminer si ce bébé a pu respirer naturellement après la césarienne ou s'il n'a pu le faire qu'uniquement grâce à l'aide du respirateur artificiel dont il a été équipé immédiatement.
Pour rappel, le premier examen médico-légal sur ce foetus qui avait été réalisé le soir de l'accident avait conclu qu'il était bien "né vivant et viable". D'après ces analyses, il avait survécu une grosse demi-heure. Mais l'autopsie réalisée par la suite avait conclu au contraire, "nécessitant donc qu'un collège d'experts se penche sur cette question".