
C’est une décision qui a fait couler beaucoup d’encre. Ce mardi soir, Pierre Palmade et ses avocats ont finalement réussi à obtenir gain de cause suite à sa demande d’aménagement de peine. Incarcéré à la prison de Bordeaux-Gradignan (Gironde) depuis le 9 décembre dernier, l’homme de 57 ans a rapidement souhaité bénéficier d’une assignation à résidence sous surveillance électronique. Une demande acceptée par le tribunal de Bordeaux dans un premier temps, mais après l'appel du parquet, Pierre Palmade est resté en prison, le temps que ce dernier soit examiné.
Un élément essentiel de la demande d’aménagement au cœur de la situation a posé problème, à savoir les horaires de sortie accordés à l'humoriste. “Alors que le Ministère public souhaitait que Pierre Palmade ne puisse se déplacer dehors qu’entre 9 heures et midi, la fourchette d’horaires retenue par le JAP s’étend de 9 heures à 17 heures”, expliquait Le Figaro fin mars. Après analyse de la situation, la cour d’appel de Bordeaux a finalement accordé un aménagement de peine ce mardi 15 avril à celui qui a écopé d’une peine de cinq ans de prison dont deux ans ferme pour “blessures involontaires”. Pierre Palmade va retrouver sa liberté après plus de 4 mois de prison et c’est ce mercredi qu’il a pu sortir.
Dans la matinale de BFMTV, Apolline de Malherbe et son équipe ont diffusé les premières images de la sortie du comédien, à bord d’une voiture noire. “On le voit à droite, côté passager, accompagné de sa sœur Hélène, qui est venue le chercher en détention et qui l’emmène à Bordeaux. C’est elle qui était garante et qui a motivé cet aménagement de peine”, explique une journaliste sur le plateau.
La sortie de prison de celui qui a vécu un incident pendant sa détention à cause d’un surveillant pénitentiaire a fait réagir l’avocat des victimes de l’accident causé par Pierre Palmade. “On savait, au regard de la peine, que ce serait très vite aménageable. J’avais évidemment préparé mes clients en ce sens”, indique Me Mourad Battikh à BFMTV. Du côté des proches des victimes, c’est la stupéfaction. “Quatre mois, c’est rien. Pas à la maison, il doit aller en prison. Nous, on est choqués”, lâche le cousin d’une victime dans des propos rapportés par RTL. Pour rappel, cet aménagement de peine est assorti de conditions, parmi lesquelles le suivi de soins et l'interdiction de rentrer en contact avec les victimes de l'accident qu'il avait causé en février 2023.