Nouvel assouplissement dans les conditions d'hospitalisation de Pierre Palmade.
BFMTV a annoncé ce samedi 6 mai 2023 que l'humoriste a quitté pour la première fois le Centre hospitalier universitaire (CHU) Pellegrin de Bordeaux, où il a été accueilli au sein d'un service de soins de suite et de réadaptation. Cette sortie a été rendue possible "par l'assouplissement du contrôle judiciaire mis en place dans le cadre de sa mise en examen pour homicide et blessures involontaires après son accident de voiture du 10 février" rappelle la chaîne. D'après nos informations, c'est sa soeur Héléne qui es venue le chercher en voiture.
Désormais, l'ancien acolyte de Michèle Laroque a la possibilité de s'absenter de l'enceinte de l'hôpital "pour des rendez-vous médicaux, des rendez-vous avec ses avocats ou des convocations judiciaires, mais aussi - depuis ce samedi - le weekend, sous réserve d'un avis médical positif." Par contre, "le comédien reste interdit de se rendre en Seine-et-Marne, de quitter le territoire français ou encore de conduire un véhicule et de rencontrer les passagers de son véhicule du jour de l'accident", précise BFMTV.
Pour rappel, Pierre Palmade est toujours mis en examen dans l'accident qu'il a causé sous l'emprise de drogues le 10 février dernier. Trois blessés graves étaient à déplorer : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-soeur de 27 ans, qui a perdu le bébé qu'elle attendait après la collision. Contrôlé positif à la cocaïne, l'humoriste devait être placé en détention provisoire mais son état de santé avait été jugé "incompatible" avec une incarcération. Entre-temps, il avait également été victime d'un AVC.
Un contrôle judiciaire très strict
Récemment transféré au CHU de Bordeaux, il était auparavant à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Paris Match avait dévoilé plusieurs clichés de l'acteur entouré de deux agents de sécurité dans les jardins de l'hôpital. "Pierre Palmade est sous contrôle judiciaire. Un contrôle judiciaire très strict établi entre la juge et son avocate, avec beaucoup de choses qu'il ne peut pas faire. Notamment, il doit rester dans une structure médicalisée sous surveillance médicale. Donc il a été convenu que ce protocole durerait six semaines. Après, on va voir ce qu'on fait ensuite", avait alors précisé le jour-même Benjamin Locoge, l'auteur de cet article.