Après s'être activement affairé au Japon pour les intérêts économiques belges, puis s'être entretenu coup sur coup au palais royal à Bruxelles, les 26 et 27 juin, avec le ministre indien du Commerce, de l'Industrie et du Textile et le ministre vietnamien des Affaires étrangères, le prince Philippe avait bien mérité une petite récréation.
Elle est venue mercredi, avec une visite, en compagnie de son épouse, la princesse Mathilde, de bon matin en Communauté germanophone qui a débuté à la "Haus Harna" de Lontzen, une structure développant des projets culturels "destinés à et assurés par des enfants". L'excursion du couple s'est poursuivie dans la commune d'Eupen, à la découverte d'un programme de formation et d'insertion professionnelle baptisé Work & Job et destiné aux chercheurs d'emploi, puis de la rédaction de Grenz-Echo, l'unique quotidien en langue allemande du pays. Là, le couple princier a pris le temps de feuilleter les éditions courantes, mais aussi de se plonger dans les archives du journal.
Une réception au ministère de la Communauté germanophone, avec signature du livre d'or, et une rencontre avec les habitants ponctuaient cette escapade, au cours de laquelle la princesse Mathilde, très élégante, a tout particulièrement eu la cote auprès des enfants, comme toujours. Et la royale maman de quatre jeunes princes et princesses (Élisabeth, Gabriel, Emmanuel et Éléonore), classée cette année 29e femme la plus influente du pays, n'a évidemment pas manqué d'honorer cette ferveur, en serrant plein de petites mains et en pliant autant que possible son 1,75 mètre pour recueillir de petits bisous. Souvent en duo lors de leurs missions officielles, le prince Philippe et la princesse Mathilde, complices et complémentaires, ont trouvé le meilleur équilibre pour servir leurs sujets.