Chez lui, le bouton "Play" est incrusté dans la peau. Et s'il appuie sur "Pause", c'est seulement pour ménager le suspense.
On l'avait laissé sur la pittoresque route électro-vintage de son Do You Saint-Tropez, version 2011 d'un grand classique qui a fait le régal des clubbers de l'été dernier. Depuis, Quentin Mosimann a persisté et signé dans ce qu'il fait de mieux, et avec un plaisir évident : faire danser les foules. Partout en France, mais aussi à Miami, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Russie, en Espagne. Inutile de préciser qu'avec l'été qui approche, son agenda est particulièrement chargé...
C'est également la saison idéale pour offrir un nouveau son. Mais s'il ne rechigne pas à dévoiler son anatomie, l'ancien vainqueur de la Star Academy 2008, qui a depuis fait tout ce qu'il fallait pour enterrer l'étiquette variétoche-produit marketé et la remplacer par de brillants galons de DJ-chanteur, aime à entourer ses créations de mystère.
Pourtant, Je suis DJ., nouveau single de Quentin Mosimann à découvrir le 4 juin, n'en fait guère, de mystère : effronté et énergique, le titre sonne comme une profession de foi, une revendication rageuse. "I'm a fucking DJ", assène même le teaser que l'intéressé a mis en ligne ce 24 mai 2012. Ces quelques secondes d'électro-house musclée sont servies avec des images dans la lignée de cette mythologie personnelle et sonique que l'artiste s'est créée, riche de symboles.
174e DJ au monde en 2011 selon le palmarès de référence de la bible DJ Mag, Meilleur DJ Dance 2011 pour Only For DJs, crédité de 100 000 téléchargements hebdomadaires de ses podcasts House Bless You by Mosimann, Quentin Mosimann continue de préparer la sortie de son album 100% électro-house sur USM Universal DJ. Il est DJ. Enfin, DJ-chanteur. Point.