Quelques jours après avoir célébré à Amman la première partie du mariage du prince Hamzah et de la princesse Basmah Bani, en attendant la grande cérémonie qui devrait avoir lieu dans le courant de l'année, c'est une Rania de Jordanie décontractée mais appliquée qu'on a retrouvée à Washington mardi 17 janvier 2012, en compagnie de femmes d'influence qui aspirent à rendre le monde meilleur.
Au cours d'un déjeuner organisé au Newseum de la capitale fédérale, la reine Rania, 41 ans, a défendu devant ces décideuses la nécessité de travailler en collaboration avec les Nations unies afin de faire du monde un meilleur endroit pour les femmes et les enfants. Un renfort de charme et de poids pour Kathy Calvin, présidente du Fonds des Nations unies dont Rania est membre.
Dans le même temps, le roi Abdullah II de Jordanie, père de quatre enfants avec Rania (le prince héritier Hussein, 17 ans, la princesse Iman, 15 ans, la princesse Salma, 11 ans, et le prince Hashem, 6 ans), se trouvait également à Washington mardi, où il a été reçu par Barack Obama dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Une entrevue largement consacrée à un thème récurrent : l'effort de paix au Proche-Orient.
Installée depuis une dizaine d'années sur le devant de la scène philanthropique jordanienne et internationale, Rania de Jordanie ne faiblit pas et mutliplie les actions. Présidente-fondatrice de la Jordan River Foundation qui vient en aide aux Jordaniens démunis, en termes de ressources mais aussi par le biais de l'éducation, elle était la semaine dernière en visite dans un centre de Dar Al Aman qui fait partie du programme Child Safety lancé par sa fondation.