Il a été omniprésent au cinéma en 2010 avec des succès comme L'arnacoeur (voir la bande-annonce) et L'homme qui voulait vivre sa vie (pour lequel il est nominé aux César en tant que meilleur acteur - voir la bande-annonce ci-dessus), et il commence l'année sur les planches !
Romain Duris, 36 ans, est déjà l'un des grands du septième art français, mais il vient d'envahir pour la première fois et seul la scène du Théâtre de l'Atelier à l'occasion de la pièce La nuit juste avant les forêts.
Mis en scène par Patrice Chéreau, ce long et intense monologue de Bernard-Marie Koltès voit l'acteur français plongé dans la peau d'un SDF révolté. Le Parisien, en kiosques le mercredi 26 janvier 2011, a rencontré la star qui revient sur cette expérience inédite pour lui. Extraits.
Un vrai baptême ? "Il y a une quinzaine d'années, j'avais eu un petit rôle dans la pièce Grande école, mais je n'étais que dix minutes sur scène. Pour moi, ce que je fais là est la vraie première fois."
Une montagne à gravir ? "Si je montais sur scène, je voulais que ce soit radical. Même si je me suis dit 'Putain, est-ce que c'est possible ce qu'on est en train de faire ?' Mais on est porté par l'envie de comprendre ce texte, de le jouer. Après, ça a été une vraie tannée de l'apprendre. C'était comme une prière tous les jours pendant trois mois."
Plus difficile que le cinéma ? "Oui, avec l'investissement physique en plus. Jouer une heure et demi sur scène, c'est beaucoup plus fatigant que dix heures sur un plateau. Là, c'est un voyage. Je suis seul, il n'y a pas de musique, rien. C'est fou, c'est bizarre, mais ça me plaît."
Prochain projet ciné ? "Je retrouve Pascal Chaumeil (son réalisateur de L'arnacoeur, ndlr) à l'automne prochain. Ce sera une comédie d'aventures avec Marion Cotillard, intitulée Vivre c'est mieux que mourir. Et ce sera glamour évidemment !"
La nuit juste avant les forêts, avec Romain Duris, au Théâtre de l'Atelier, à Paris, jusqu'au 12 mars 2011.
A.I.