Lors du troisième épisode de Koh-Lanta, Les 4 Terres, Samuel avait quitté le camp du Nord pour l'infirmerie. Ce sportif, érigé en leader dans l'équipe, ressentait une vive douleur au niveau du pied. Finalement, il a été contraint de quitter le jeu sur décision médicale. Pour Purepeople.com, Samuel raconte son aventure, revenant notamment sur sa blessure au tendon d'Achille qui aurait pu être bien plus grave...
Comment avez-vous vécu votre départ sur décision médicale ?
J'ai été extrêmement déçu. Honnêtement, j'aurais préféré être éliminé à un conseil, de manière juste ou injuste. Là, c'est un peu un cadre hors jeu. C'est dommage. Surtout que je suis un grand sportif, un grand compétiteur. Partir sur une blessure, ce n'est jamais sympa. Je pense que j'aurais pu continuer longtemps dans le jeu. À l'époque, j'étais au fond du seau, mais aujourd'hui, je le prends de manière plus philosophe. Je pense que la vie nous a montré qu'il faut relativiser quand on voit ce qu'il se passe ailleurs.
Comment va votre pied ?
Mon pied va bien. Mais ça a été très long. C'est en rentrant en France, lorsque j'ai fait des examens complémentaires, que j'ai découvert que j'avais une rupture partielle du tendon d'Achille. C'était une blessure grave. Et si le médecin m'avait autorisé à continuer le jeu, ça aurait pu aller jusqu'à la rupture totale et là, c'est encore moins drôle. C'est opération, environ un an avant de s'en remettre... Là, je cours de manière normale, sans douleur, depuis un mois et demi. Alors que ça fait déjà 8, 10 mois.
Je n'ai pas eu à manger, ni le droit de me doucher à l'infirmerie
Comment avez-vous été soigné ?
J'ai eu pas mal d'infiltrations pour nourrir un peu le tendon, permettre que les fibres puissent se recréer. Et ensuite, il y a un protocole de récupération chez un kinésithérapeute. Il y a des mouvements à faire pour retrouver un peu d'amplitude. En fait, on attend la cicatrisation et après, il faut renforcer le tendon, notamment par avec les ondes de choc. Ce n'est pas très drôle, et ça fait mal. Mais c'est obligatoire.
Quel a été le diagnostic du médecin ?
Il m'a fait tout un tas de tests. Je n'ai pas le droit d'en parler, c'est du secret médical, mais c'est vrai qu'à l'issue de ce protocole, le médecin a dû prendre une décision, notamment de me faire quitter le jeu. Il a jugé que c'était trop grave, surtout à cet endroit qui a une fragilité assez forte et qui peut engendrer des complications beaucoup plus graves.
Denis Brogniart dit que "tout a été tenté"...
J'ai été sous perfusion d'antidouleurs. Mais après, sur ce genre de blessure, il n'y a pas grand-chose à tenter. C'est le temps qui fait que. Donc à l'infirmerie, on ne vous surbooste pas. On ne vous donne pas de vitamines, ni à manger. On n'a pas le droit de se doucher non plus. On reste vraiment dans ce tunnel du jeu pour respecter l'équité auprès de tous. En revanche, j'ai bien eu des antidouleurs pour m'aider à revenir.
En rentrant, j'ai serré mon fils dans mes bras
Votre départ a signé le retour de Diane des Oranges de l'Ouest au Nord. Qu'en pensez-vous ?
Je ne la connaissais quasiment pas. De ce que je peux voir, les Violets ont eu la chance d'avoir quelqu'un qui n'est pas extrêmement sportif, mais qui n'est pas un maillon faible. Donc c'est une bonne chose. Mais c'est vrai que, malheureusement, et je suis déçu de devoir dire ça, quand on perd l'élément fort d'une équipe, c'est difficile de le remplacer. Je ne pense pas que Diane ait le même physique que moi. Même si au niveau de la cohésion, notamment avec les filles, c'est une bonne chose. Ce n'est pas un rôle facile, il faut faire ses preuves.
Comment décririez-vous l'ambiance dans l'équipe du Nord ?
L'ambiance était plutôt bonne. Ou de façade, ou réelle. Il ne faut pas être devin, ça se voit à travers les épisodes qu'Adrien fait copain-copain avec tout le monde. On voit chacun que ce n'est pas vraiment ce qu'il pense. Il commence déjà à faire des alliances et des contre-alliances avec tout le monde. Je pense que dans un groupe, on ne peut pas bien s'entendre avec tout le monde. De mon côté, même si ça ne se voit pas trop à l'écran, j'ai créé des affinités avec Lola et Angélique. J'étais d'ailleurs touché de voir qu'elles ont été tristes de mon départ.
Qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous sur le camp ?
Je dirais que ce qui a été compliqué, c'était la pluie. Les conditions météo n'étaient pas simples, du moins du temps où j'étais là. Il pleuvait tout le monde, nos affaires et nos sacs étaient trempés. Il ne faisait pas très chaud. La faim faisait partie du jeu, je pense que je suis un minimum habitué.
Quel a été votre premier geste au retour ?
J'ai serré mon petit garçon dans mes bras. Les retrouvailles se sont très bien passées. Je n'avais jamais été séparé de lui aussi longtemps. Ça fait du bien de le retrouver. À l'époque, il avait 4 ans, et il ne comprenait pas grand-chose. Mais aujourd'hui, il contextualise mieux. Et c'est aussi pour ça que j'ai fait Koh-Lanta : lui transmettre certaines valeurs et lui donner envie, le goût de ce genre d'aventure.
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