Depuis quelques années, la famille Kretz vit un rêve éveillé. Depuis leur domicile de Boulogne-Billancourt, Sandrine et Olivier, les parents, accueillent quotidiennement leurs quatre enfants, avec lesquels ils ont fondé l'agence Kretz, une agence immobilière spécialisée dans le luxe. Depuis 2020, TMC et Netflix co-produisent la série-réalité qui les met en scène, et dans laquelle on découvre le quotidien pas comme les autres de cette famille ordinaire, qui met en vente de majestueuses villas méditerranéennes ou encore de magnifiques appartements aux quatre coins du monde.
Cette aventure de vie, entamée il y a quelques années seulement, Sandrine Kretz n'aurait jamais pu la vivre sans le soutien des siens. Ancienne professeure des écoles, la sexagénaire est la clé de voûte du clan Kretz, qu'elle dirige avec une main de fer dans un gant de velours. Elle a longtemps enseigné à l'Institut de l'Assomption, une école privée du 16e arrondissement, où elle a notamment fréquenté un certain Julien Clerc, qui y avait scolarisé sa fille Vanille. Dans un portrait accordé à nos confrères du Figaro ce 1er juin, Sandrine Kretz revient sur cette double vie en une, aussi folle que trépidante, mais également semée d'embûches.
Sandrine Kretz et son époux Olivier se sont rencontrés en novembre 1980, dans une boum, un mois seulement avant la sortie du film éponyme qui popularisera l'immense Sophie Marceau. Quarante-quatre ans plus tard, les deux tourtereaux sont à la tête d'un empire familial évalué à plusieurs millions d'euros. De leur union fructueuse sont nés quatre enfants, tous des garçons : Martin, l'aîné, premier à les rejoindre dans leur projet fou, suivi de Valentin et Louis, et plus récemment Raphaël qui, après avoir passé son baccalauréat, a aussitôt rejoint l'aventure professionnelle des siens.
Depuis dix-huit mois, Louis a quitté le cocon familial, où se réunissent chaque jour les membres du clan Kretz. Le siège social de l'agence est effectivement implanté au domicile même des parents, à Boulogne-Billancourt. Mais alors que le secteur de l'immobilier français de luxe est acquis, la famille Kretz entend se diversifier à l'européenne, et pourquoi pas à l'internationale. De fait, Louis est parti s'installer à Barcelone depuis plusieurs mois, où il espère gagner le marché du luxe hispanique. Au coeur de ce bonheur familial et professionnel, Majo, la maman de Sandrine, fait elle aussi figure d'emblème. A plus de 90 ans, la nonagénaire est toujours indépendante, et vit dans son propre appartement, situé en face de celui de sa fille et de son gendre.
Majo est veuve depuis de longues années déjà. Il y a plus de quarante ans, la retraitée a dû affronter la mort brutale du père de Sandrine, emporté par un cancer foudroyant. Une épreuve qui a soudé la mère et la fille, mais de laquelle elles ont gardé des séquelles indélébiles. "Il est parti en trois mois. C'était très violent et traumatisant pour ma soeur et moi. Heureusement, nous étions soudées" se souvient avec émotion celle qui, à la ville, partage une belle amitié avec une ancienne cliente, une certaine Luana Belmondo.
Âgée de seulement 18 ans lorsqu'elle perd son papa ingénieur, Sandrine Kretz développe alors un trouble hypocondriaque qui ne la quittera plus : "Je me détecte une maladie différente toutes les nuits. Je ne vais jamais chez le médecin, donc je garde tout pour moi" confesse la sexagénaire. Une conséquence parfaitement masquée dans la série !