L'engagée Sonia Rolland, dont l'association (Maïsha Africa) vient en aide aux enfants orphelins du génocide des Tutsi au Rwanda depuis 2001, a assisté à l'avant-première le 15 mai du premier film coup de poing de ce Festival de Cannes 2014, Timbuktu.
Applaudi par la presse quelques heures plus tôt, le premier film à lancer la compétition à Cannes a placé la barre très haut. Signé Abderrahmane Sissako, ce film nous emmène non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux. Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football... Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou, le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d'ailleurs...
Sur le tapis rouge, le folklore africain s'était répandu sur la Croisette en cette soirée. La nuit tombée, passant après la montée des marches de Mr Turner, le film de Mike Leigh, Timbuktu n'a pas manqué de faire crépiter les flashs à son tour. Non seulement Abderrahmane Sissako était venu accompagné de ses acteurs Ibrahim Ahmed Aka Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri et Hichem Yacoubi, mais il pouvait aussi compter sur un renfort de poids, Sonia Rolland, pour placer sereinement son film sous le feu des projecteurs.
Mission accomplie, puisque la divine ex-Miss France rayonnait sur le red carpet cannois, mettant tous ses atouts en valeur. Cheveux courts, le sourire large et la pose facile – en une dizaine d'années, on ne lui apprend plus son métier – Sonia Rolland était tout bonnement époustouflante, la faute à une plastique parfaitement mise en valeur par une robe sublime. Jouant sur la transparence et la dentelle, la féline Sonia Rolland faisait flotter un doux air de liberté, répandant l'écho du film présenté en cette douce soirée cannoise. Décolletée et très élégante, Sonia Rolland dans une magnifique robe de ZUHAIR MURAD - boucles d'oreilles, bague et bracelet Montblanc collection Princesse Grace de Monaco Pétales de Rose en or blanc et diamants - affichait une beauté déconcertante qui aurait bien pu rendre jalouse sa consoeur israélienne, Yaël Abecassis, une francophone qui a été révélée par la caméra d'Amos Gitaï dans Kadosh. Elle est à Cannes pour défendre Loin de mon père (section Un certain regard), de Keren Yedaya. Yassine Azzouz, mais également les réalisateurs Rachid Bouchareb et Alexandre Aja étaient de la partie.