Sonia Rolland© Angeli
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Superbe Miss France 2000, actrice remarquée pour Léa Parker et mannequin à la peau douce pour Mixa, Sonia Rolland enchaîne les défis avec succès. Le parcours de cette femme de 29 ans n'a toutefois pas été un long fleuve tranquille et pour Paris Match, elle revient sur un épisode bouleversant : "Le jour où le génocide rwandais a déferlé dans ma vie." Extraits.
Née d'une mère rwandaise et d'un père d'origine béarnaise qui travaille au Rwanda comme imprimeur, Sonia quitte ce pays où elle a vécu des jours heureux, lorsque la guerre civile s'annonce en 1989. La famille s'installe au Burundi, à Bujumbura. Cependant, le conflit la rattrape jusque dans les murs de sa classe. Malgré son jeune âge, l'adolescente qu'est Sonia réalise l'horreur de cette guerre devenue génocide et doit alors quitter l'Afrique.
Son père doit rester pour sauver son affaire, sa mère et Sonia se rendent en France, avec pour seule ressource le RMI : "A Paris, en découvrant dans le métro les SDF par terre, je pense que l'état de guerre touche aussi la France. La nouvelle vie en Bourgogne, c'est le passage de l'ostracisme ethnique à un certain racisme franchouillard. Dans mon village près de Cluny, on a tendance à m'appeler Bamboula."
Son sacre de Miss France est le plus beau soir de sa vie, mais le conte de fées a ses zones d'ombres : "Des lettres d'insultes, certaines emplies d'excréments, me parviennent : 'Vous n'êtes pas représentative de la France, vous êtes une merde.' Avec ma mère, je me livre régulièrement à un exercice de mémoire sur mon pays natal, tellement caricaturé."
Femme engagée, Sonia l'est depuis des années et elle a concrétisé ses projets en fondant en 2001 l'association Maïsha Africa, pour les enfants défavorisés, notamment ceux du Rwanda et du Burundi. Maman d'une petite Tess, 3 ans, qu'elle a eue avec son ex-compagnon Christophe Rocancourt, elle partage désormais la vie de l'acteur Jalil Lespert. Ce dernier était à l'affiche d'un long métrage sur le pays d'enfance de Sonia, Lignes de Front. Une oeuvre qui a dû profondément marquer la belle Sonia.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans Paris Match du 22 avril 2010.
Née d'une mère rwandaise et d'un père d'origine béarnaise qui travaille au Rwanda comme imprimeur, Sonia quitte ce pays où elle a vécu des jours heureux, lorsque la guerre civile s'annonce en 1989. La famille s'installe au Burundi, à Bujumbura. Cependant, le conflit la rattrape jusque dans les murs de sa classe. Malgré son jeune âge, l'adolescente qu'est Sonia réalise l'horreur de cette guerre devenue génocide et doit alors quitter l'Afrique.
Son père doit rester pour sauver son affaire, sa mère et Sonia se rendent en France, avec pour seule ressource le RMI : "A Paris, en découvrant dans le métro les SDF par terre, je pense que l'état de guerre touche aussi la France. La nouvelle vie en Bourgogne, c'est le passage de l'ostracisme ethnique à un certain racisme franchouillard. Dans mon village près de Cluny, on a tendance à m'appeler Bamboula."
Son sacre de Miss France est le plus beau soir de sa vie, mais le conte de fées a ses zones d'ombres : "Des lettres d'insultes, certaines emplies d'excréments, me parviennent : 'Vous n'êtes pas représentative de la France, vous êtes une merde.' Avec ma mère, je me livre régulièrement à un exercice de mémoire sur mon pays natal, tellement caricaturé."
Femme engagée, Sonia l'est depuis des années et elle a concrétisé ses projets en fondant en 2001 l'association Maïsha Africa, pour les enfants défavorisés, notamment ceux du Rwanda et du Burundi. Maman d'une petite Tess, 3 ans, qu'elle a eue avec son ex-compagnon Christophe Rocancourt, elle partage désormais la vie de l'acteur Jalil Lespert. Ce dernier était à l'affiche d'un long métrage sur le pays d'enfance de Sonia, Lignes de Front. Une oeuvre qui a dû profondément marquer la belle Sonia.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans Paris Match du 22 avril 2010.