Le 9 janvier prochain, Stéphane Plaza aura rendez-vous avec la justice. L'animateur vedette de M6 va être jugé pour violences conjugales après les accusations de plusieurs ex-compagnes. Dans l'attente de cette échéance judiciaire, l'expert immobilier de 54 ans vient de créer la surprise.
Alors qu'il n'avait plus parlé depuis de longs mois, Stéphane Plaza s'est emparé de son compte Instagram ce mardi 24 décembre 2024, à quelques heures du réveillon de Noël. Dans ce message posté dans sa story Instagram (voir notre diaporama), l'animateur explique pourquoi il reste en retrait et tient à rassurer ceux qui s'inquièteraient pour lui. Grâce aux personnes qui le soutiennent, il tient le coup. "Aujourd'hui je prends exceptionnellement la plume pour vous adresser un petit mot. Je tiens à vous remercier du fond du coeur pour votre soutien indéfectible tout au long de cette année. Elle a été difficile, mais grâce à vous, je suis encore debout", débute l'animateur qui s'adresse ensuite à son entourage et aux anonymes. "A mes amis, ainsi qu'à toutes les personnes que je connais pas mais qui m'envoient leurs bonnes ondes, que ce soit sur Instagram ou au détour d'une rue : vous m'avez donné une force immense. Vos sourires, vos mots ont illuminé mon coeur pour toujours", ajoute-t-il.
Stéphane Plaza s'exprime ensuite sur sa mise en retrait indispensable à ses yeux : "Mon silence peut résonner et interpeller, mais il est nécessaire pour permettre à la justice, en qui j'ai une confiance totale, de faire son travail le 9 janvier." "Je n'oublierai jamais votre amour et vitre bienveillance. Je vous souhaite, de tout coeur, de joyeuses fêtes de Noël", conclut l'animateur.
L'agent immobilier doit être jugé le 9 janvier à Paris pour "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" entre 2018 et 2022 sur une ancienne compagne, Amandine, ainsi que pour "violences habituelles psychologiques par concubin" sur une autre, Paola, entre 2021 et 2022. Il conteste ces accusations auxquelles s'ajoutent des menaces dénoncées par une troisième ex-compagne.
Immédiatement après ces révélations de violences en septembre 2023 dans Mediapart, Stéphane Plaza avait indiqué dans un communiqué avoir porté plainte trois mois plus tôt, en juin, contre ces trois femmes pour harcèlement et cyberharcèlement. Leurs accusations s'inscriraient donc dans un "esprit revanchard", ont affirmé à l'AFP les avocats de l'animateur, Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa. L'enquête pour cyberharcèlement, ouverte après la plainte de Stéphane Plaza, a été confiée au commissariat du centre de Paris. "Plusieurs des anciennes compagnes" de l'animateur "ont été entendues", a précisé le parquet de Paris à l'AFP. Le 18 octobre, le célèbre agent immobilier a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, voulant cette fois saisir un juge d'instruction. Dénonçant elles aussi un cyberharcèlement de la part des accusatrices de Stéphane Plaza, au moins deux femmes proches de l'animateur ont aussi porté plainte.
Dans ces investigations pour cyberharcèlement, une seule personne a été placée en garde à vue ces derniers mois, selon une source proche du dossier à l'AFP : Julie G., "ancienne compagne" de Stéphane Plaza, a confirmé le parquet. Contactée par l'AFP, Julie G. affirme que si elle a été placée en garde à vue, c'est que ces deux plaignantes ont cherché à se dédouaner et ont voulu la "présenter comme le cerveau de cette machinerie" de harcèlement en ligne. Mais "c'est faux", a-t-elle assuré, "la police a vérifié mon ordinateur et mon portable". Le parquet étudie actuellement les suites à donner à la procédure.
Seule victoire pour Stéphane Plaza à ce stade : une de ses ex-compagnes, Emilie (prénom modifié), et son actuel compagnon seront jugés le 19 mars à Grasse (Alpes-Maritimes) pour tentative de chantage et harcèlement moral.
Stéphane Plaza reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement de ce dossier