RMC Découverte avait lancé en grande pompe il y a plusieurs mois un nouveau programme intitulé Retour à l'instinct primaire. Le principe est simple : pendant trois semaines, un homme et une femme se retrouvent en pleine nature sauvage, nus, sans eau ni nourriture. Quatre candidats de ce programme de survie ont porté plainte contre la production (909 Productions) pour, entre autres, manipulation, trucage et intimidation. Closer a interviewé Jennifer, l'une des participants qui attaquent en justice.
"La production m'avait rassurée en m'affirmant qu'il s'agissait du tournage d'un documentaire et non d'une télé-réalité. Ils nous garantissaient qu'on allait être libres de nos faits et gestes", commence la femme de 32 ans. Selon elle, tout ne s'est donc pas passé comme c'était écrit sur le papier. Une fois arrivée en Afrique du Sud pour le tournage, elle a par exemple découvert que tout "était scénarisé". Or, comme elle l'explique : "Ils [la production, NDLR] se cachaient derrière le genre du documentaire pour ne pas nous rémunérer."
Jennifer évoque également les conditions dangereuses du tournage : "On risquait notre vie. Nous n'étions pas en sécurité contrairement aux membres de la production. Par exemple, l'une des candidates a vu son binôme lui lever la main dessus avec une machette. Une autre a eu une insolation. Elle a fait un malaise. On l'a laissée seule pendant vingt minutes. La production faisait également exprès de nous faire peur !", déclare-t-elle. Pire, la production lui aurait fait du chantage en déclarant que si elle quittait l'aventure, les membres de la production ne seraient pas payés. Elle ajoute : "Et pourtant, sur le contrat, il était stipulé qu'on pouvait partir quand bon nous semble. Ils nous ont même obligés à rester 24 heures de plus pour enregistrer plus d'images..."
Déclarant avoir souffert de dépression à son retour en France et n'avoir pu parler à personne pendant plusieurs jours, Jennifer annonce qu'une autre candidate, tombée malade lors du tournage, l'est toujours aujourd'hui. Sans nouvelles de la production, elle doit elle-même payer ses soins.
Affaire à suivre...