Après l'énorme succès de son premier album - Comme un manouche sans guitare, écoulé à 500 000 exemplaires -, Thomas Dutronc est inquiet au moment de la sortie de son deuxième album. Un an de travail lui a été nécessaire pour boucler Silence on tourne, on tourne en rond, un disque plus pop que manouche, aux texte hédonistes et parfois surréalistes... En témoigne le single Demain, ode à la procrastination, où Thomas Dutronc semble nous chanter les derniers jours d'été et nous dire : "Profitons-en !" Un titre qui a ravi les téléspectateurs de Vivement dimanche ce week-end.
Silence on tourne, on tourne en rond est dans les bacs ce lundi et Thomas Dutronc est dans la presse pour nous en parler. Invité à répondre aux questions du Parisien, Thomas, fils de Jacques Dutronc et Françoise Hardy, revient sur son succès surprise et fait un premier point sur sa carrière : "Je me suis fait un prénom. La Victoire de la musique de la chanson de l'année décernée par le public pour Comme un Manouche sans guitare a été importante. On ne pouvait pas dire : 'C'est les professionnels du métier qui le récompensent parce qu'ils aiment les parents.' Mais en même temps, je comprends tout ça, d'autant plus que, personnellement, je suis plus exigeant avec les fils ou les filles de. Il y a pire dans la vie que d'avoir un nom connu. Et du coup, on a une obligation de se sortir le parapluie du cul !"
L'année dernière, Thomas avait convaincu son père de remonter sur scène. Au départ, il devait jouer avec lui, mais il n'avait pas bouclé sa propre tournée. Quant à une rencontre sur disque, c'est pour l'instant impossible avec ce qui l'attend. Jacques Dutronc semble pourtant motivé : "Là, il a l'air de vouloir refaire un disque, confie Thomas. Il a fabriqué un petit studio en Corse. Je le pousse à écrire des chansons, je pourrais l'aider, mais là aussi, il faudrait qu'il attende."
Les prochaines semaines et les prochains mois seront intenses pour Thomas Dutronc. Il sera en concert du 15 au 17 novembre aux Folies Bergère à Paris et en tournée dès mercredi. Il y a quelque temps, il a donné un petit concert dans un couvent, répondant à l'invitation de sa grand-tante, centenaire, qui y était mère supérieure. La vocation de son aïeule lui inspire ce bon mot : "Moi j'aurais pu entrer dans le désordre." Le tout est une anecdote savoureuse qu'il a racontée ce matin au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1. Une interview qui permet de jeter une oreille sur quelques titres de ce Silence on tourne, on tourne en rond qui s'annonce assez savoureux.