Pendant que la France débat à nouveau sur les photos volées où François Hollande et Julie Gayet se retrouvent dans les jardins de l'Élysée, Valérie Trierweiler poursuit la promotion de son livre-choc à l'étranger. Bien décidée à faire éclater la vérité à la face du monde, et pas seulement des Français, l'ex-compagne du président de la République a accordé sa première interview à l'éminent Times Magazine, à qui elle offre par ailleurs une élégante et sans équivoque couverture, le doigt sur les lèvres et un sourire esquissé.
Dans cette interview, Valérie Trierweiler évoque le contenu de son livre écoulé à plus de 500 000 exemplaires en France et intitulé en Grande-Bretagne, Thank you for this moment : A story of Love, Power and Betrayal (Merci pour ce moment : Une histoire d'Amour, de Pouvoir et de Trahison). Elle revient sur sa "passion" et ses "18 mois malheureux", descendant l'homme qu'est devenu François Hollande. "Vraiment, je ne serais pas tombée amoureuse de l'homme que j'ai vu à l'Élysée", lâche-t-elle, avant d'évoquer sans détour la gifle prise en découvrant la relation de son homme avec l'actrice Julie Gayet : "Vous êtes marié ? Imaginez-vous votre femme dans les bras d'un autre homme ? Essayez de l'imaginer." Et d'émettre un constat presque fataliste : "Qu'est-ce qu'il cherchait en [Julie Gayet] que je ne pouvais pas lui donner ?", se questionne l'intéressée.
De l'autre côté de la Manche – elle qui s'est bien gardée d'offrir ne serait-ce qu'une seule interview à un média français – Valérie Trierweiler se livre, confie s'être "laissée guider par [ses] larmes" et avoue se sentir espionnée par l'Élysée, se montrant même convaincue qu'on lui avait administré un supplément de sédatifs pour l'empêcher d'accompagner le président à Tulle, le médecin lui ayant confirmé ce fait le lendemain.
"J'ai commencé par les scènes qui étaient les plus douloureuses pour moi. Après ça, il m'a fallu longtemps pour reprendre pied et je n'étais même pas sûre d'y arriver", confie-t-elle au Times. De son côté, le journaliste anglais, qui décrit Valérie T. comme une "femme magnifique et alerte", apprendra que François Hollande a tout tenté pour faire revenir sa compagne, la "bombardant de textos" ou bien en envoyant des bouquets de fleurs dans des hôtels au Maroc ou aux États-Unis. En vain. Derrière sa plume, le journaliste évoque même "un scandale considérable" si on découvrait que François Hollande avait débauché "des policiers voire des diplomates" pour tracer les moindres mouvements de sa compagne. Pour Valérie Trierweiler, cela ne fait aucune doute, le président a bien "eu recours à certaines méthodes". "Il m'a dit: 'Je saurais toujours te trouver'", ajoute-t-elle.
Elle conclut : "C'est important que ce livre soit un best seller, mais pas pour des raisons financières. C'est important parce que tous ceux qui le lisent me disent: "Maintenant, nous comprenons ce que vous avez vécu. Nous comprenons qui vous êtes." Le brûlot va être publié la semaine prochaine et traduit dans 12 langues, dont l'italien, l'anglais ou encore le chinois. Côté promo, elle poursuivra avec deux entretiens télévisés chez la BBC dimanche et lundi.