La joueuse de tennis américaine Varvara Lepchenko, qui a fait partie des vingt premières mondiales, s'est vue infliger une suspension de quatre ans pour dopage, a annoncé vendredi la fédération internationale de tennis.
La joueuse, âgée de 35 ans, a été testée positive lors du tournoi WTA de Budapest l'an dernier à l'"adrafinil et/ou modafinil métabolite", a indiqué l'ITF, un stimulant interdit par l'agence mondiale antidopage (AMA)."Le tribunal indépendant a infligé une période d'interdiction de quatre ans, qui a commencé le 19 août 2021, date à laquelle Madame Lepchenko avait été provisoirement suspendue", a indiqué l'ITF dans un communiqué.
L'AFP précise que c'est la deuxième fois que la joueuse, d'origine ouzbèke, est punie pour dopage. Elle avait été testée positive en 2016 au meldonium, une substance dont l'utilisation avait également motivé la suspension de la joueuse russe Maria Sharapova. Mais l'ITF a précisé que ce second cas était considéré comme une première violation "car elle (Lepchenko) n'était pas fautive dans le premier cas".
Si en théorie la sanction est lourde, en pratique, elle n'affectera pas tellement la joueuse, dont, à 35 ans, la fin de carrière était imminente. Lors de sa carrière, Varvara Lepchenko n'a jamais dépassé le 4e tour d'un tournoi du Grand Chelem en simple. En double, elle avait en revanche atteint une fois les demi-finales de l'Open d'Australie, en 2013. Depuis 2001, elle a gagné un peu plus de 5 millions de dollars sur les courts de tennis.
Les scandales s'accumulent dans le monde du tennis ces dernières années. Entre la mystérieuse disparition de Peng Shuai et l'affaire Novak Djokovic début 2022, l'attention se porte de plus en plus sur ce qui se passe en dehors des courts.
Le dopage dans le monde du tennis ne date pas d'hier. Plusieurs célèbres joueurs, dont Rafael Nadal et Richard Gasquet avaient été un temps inquiétés, avant d'être blanchis. Maria Sharapova avait eu moins de chance et avait été suspendue 2 ans en 2016, après avoir été controlée positive au meldonium.