Ce 18 février 2024, Frédéric Lopez était de retour à l'antenne pour présenter un numéro inédit de Un dimanche à la campagne sur France 2. C'est toujours dans sa désormais bien connue maison reculée de l'agitation parisienne qu'il a reçu trois nouvelles personnalités issues du monde culturel et artistique. Cette semaine, Stéphane De Groodt, Aurélie Valognes et Christophe Dechavanne étaient à l'honneur.
Et cette parenthèse hors du temps s'est révélée bouleversante pour le chroniqueur de Quelle époque !. Pour cause, il a été amené à évoquer son rôle de papa, lui qui a eu trois enfants nés de trois mères différentes. Il y a d'abord eu Pauline, née en 1987 et dont la maman est la productrice Marie Genest, puis Paul-Henri, arrivé en 1990 et fruit des amours passés de son père avec une femme prénommée Isabelle. Et enfin Ninon, qui a pointé le bout de son nez en 1998 lorsque Christophe Dechavanne était en couple avec l'actrice Manon Saidani. Si l'animateur apparaît toujours très complice avec ses filles, il l'est beaucoup moins avec son fils. Il ne le voit même plus du tout comme il l'a révélé dans les pages de son livre Sans transition... (éd. Flammarion). "La vie nous a éloignés depuis maintenant une décennie", a-t-on appris.
Un sujet sensible pour Christophe Dechavanne comme cela s'est encore vu dans Un dimanche à la campagne. "Quel genre de père vous avez été ?", lui a demandé Frédéric Lopez. Une question qui a fait craquer l'invité, lequel a dû prendre quelques minutes avant de répondre, sentant les larmes monter. "J'ai été un bon père je crois, j'ai fait avec ce qu'on me donnait comme je me suis séparé à chaque fois des mamans. J'ai sûrement merdé oui, j'ai un peu négligé la grande parce que je me suis beaucoup occupé de la petite et pour mon fils c'est plus compliqué", a-t-il avoué.
Et de continuer : "C'est ce qui m'a perturbé le plus là. C'est très difficile de ne pas en parler parce que, je ne peux pas dire que je n'ai pas trois enfants, parce que j'en ai trois que j'aime autant, et il y en a un dont j'ai été obligé de faire le deuil, qui n'est pas mort. Il est vivant mais il n'est plus là, ni pour moi ni pour ses soeurs. C'est très difficile à vivre et c'était tout à fait inattendu".
Toujours très bouleversé, Christophe Dechavanne a poursuivi en expliquant qu'il n'avait pas revu Paul-Henri depuis 2015, pendant "cinq minutes" seulement à l'époque lors du mariage de sa fille Pauline. "Je ne l'ai plus jamais vu. S'il doit revenir, il va falloir qu'il se magne un peu peu le cul parce que ça va être tard après. Mais il a toute ma détestation et tout mon amour", a-t-il conclu avec honnêteté.