Alors que son dernier jeu, Boom!, n'a pas eu le succès escompté sur TF1 et qu'il ouvre une base nautique dans le Var, Vincent Lagaf' était de retour sur le petit écran cet après-midi : il était l'invité principal de Michel Drucker dans Vivement dimanche. L'ancien GO du Club Med est revenu sur sa carrière d'humoriste et d'animateur télé, notamment auprès de son ancien complice Gérard Vivès. Le duo est revenu sur l'épisode le plus tragique de sa collaboration.
Début octobre 2010, Vincent Lagaf' et Gérard Vivès enregistrent de nouveaux numéros du Juste Prix. Sur le tournage, Gérard est victime d'un grave accident qui le tiendra éloigné deux mois des plateaux de télévision : "Tout le monde pensait que j'étais mort", disait-il à l'époque. C'est après avoir évoqué leur symbiose sur un plateau de télévision que Lagaf' parle de l'accident de Gérard devant Michel Drucker : "Et puis, bon, j'ai failli le tuer, ce con-là..."
Gérard Vivès, très ému de retrouver son ancien complice, raconte alors cet accident qui aurait pu lui coûter la vie : "On avait décidé de jouer avec une pelleteuse. Et donc Vincent m'attrapait avec une pelleteuse. Il m'a monté à 5 mètres de haut, on a fait quelques tours comme ça et puis après... le câble a lâché." Si Vincent Lagaf' essaye d'en rire, on le sent vite rattrapé par l'émotion : "Il est tombé comme une merde... Il est surtout tombé scotché, c'est à dire qu'il est tombé et il est resté là où il était tombé. Et il n'a pas bougé. Là, il y a un moment où tu te dis : 'Waouh, j'ai tué mon pote.' Ça été très difficile parce que le plus dur, ça a quand même été d'appeler sa femme et de lui dire qu'il ne va pas rentrer tout de suite et qu'il va pas rentrer dans le même état."
Gérard Vivès a eu une chance inouïe, s'en sortant avec seulement "dix-sept points de suture à la tête, une côte cassée et une déchirure du muscle transverse au niveau de la colonne", comme il l'expliquait en 2010 dans Télé Star. Il n'a aucune séquelle : "Tout va bien, tout va bien", confirme-t-il aujourd'hui dans Vivement dimanche.