C'est sans doute l'un des plus grands secrets de Vladimir Poutine ! Longtemps marié avec Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, la mère de ses deux filles Maria (38 ans) et Ekaterina (37 ans), le président russe, réélu ce dimanche 17 mars 2024 avec une écrasante majorité (87%) sur ses concurrents qui n'en étaient pas vraiment, garde sa vie privée très discrète depuis l'annonce officielle de leur divorce en juin 2013.
Mais s'il ne s'explique jamais sur le sujet, cela n'empêche pas les rumeurs de courir et les journalistes internationaux d'enquêter. Et d'avoir trouvé une femme qui semble particulièrement proche de lui : à la fin des années 2000, l'ex-gymnaste star Alina Kabaeva, âgée de 41 ans (soit 30 ans de moins que lui), commence à s'afficher à son bras lors d'événements officiels. Puis disparaît des radars : devenue PDG d'un grand groupe de médias russe, la jeune femme est aujourd'hui particulièrement discrète.
Très protégée, elle vivrait dans "l'une des résidences d'État, sans doute celle située près de Novgorod", selon Céline Nony, journaliste française de L'Equipe, qui a enquêté sur la jeune femme et témoigné auprès de nos confrères du Point. Selon elle, le couple, qui n'a jamais admis officiellement en être un, aurait également trois ou quatre enfants.
"J'ai acquis la certitude qu'elle avait eu trois grossesses. Le problème, c'est que sur la dernière, il se pourrait qu'elle ait eu des jumeaux, d'où le problème sur le chiffre exact...", explique-t-elle, racontant que deux grossesses auraient très probablement eu lieu en 2015 et 2019. Si l'on ne connait pas le sexe des enfants, on sait que le président russe pourrait avoir eu au moins un garçon, une nouveauté pour celui qui, jusque-là, n'avait eu que des filles (après Maria et Ekaterina, il a eu Elizaveta, née d'une liaison extra-conjugale en 2003).
"En lui donnant un fils, Alina aurait grandement consolidé sa position", explique l'autrice de la biographie Alina, l'amour secret de Poutine. Qui rappelle que le sujet de la vie privée du président russe et de l'ancienne championne olympique est très sensible. Le premier journal à y avoir fait référence en 2008, le Moskovski Korrespondent, a en effet fermé quelques mois plus tard.
Mais ce n'est rien par rapport au sort réservé à "Natalia Thiebaud, une gynécologue suisse d'origine russe". Engagée pour s'occuper de deux grossesses d'Alina, la jeune femme est "invitée à un défilé militaire dans une tribune officielle sur la place Rouge" et semble proche du pouvoir. Mais tout bascule quelques mois plus tard : "Son nom est soudain cité sur Internet dans un documentaire sur le couple Kabaeva-Poutine. Quatre jours plus tard, elle a trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses", explique la spécialiste.
Pour le moment, difficile d'en savoir plus sur Alina ou ses quatre enfants, qui ont vécu en Suisse quelques mois au début de la guerre en Ukraine avant d'être rapatriés il y a peu, toujours autant dans l'ombre. Mais avec ce nouveau mandat, certains vont peut-être entrer dans la lumière...