Yannick Noah© Angeli
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Popularité préférée des Français, l'ancien champion de tennis Yannick Noah, papa de cinq enfants, a bien des choses à raconter à l'aube de ses 50 ans. Le sportif reconverti en chanteur à succès et aux pieds nus est aussi un homme engagé. Pour l'environnement, pour les autres et pour sa famille bien sûr. Avant son départ pour Cannes où il chantera Angela, l'un des titres de son nouvel album pour le Grand Journal le 13 mai, en plein festival de Cannes, Le Parisien l'a interrogé sur une multitude de sujets et la star française répond sans détours. Extraits.
Yannick Noah se prépare à faire un grand concert au stade de France mais retournera à New York pour tourner un clip. Il reviendra aussi pour "participer au tournoi des vieux à Roland Garros et finir l'album." Dans son nouveau disque prévu dans les bacs le 23 août, il parle politique et société : deux chansons sont sur le thème des sans-papiers, une autre, Angela, rend hommage à l'activiste des droits civiques des Black Panthers Angela Davis et évoque Barack Obama.
Vient la questions délicate des impôts et du statut d'expatrié fiscal : "Je paie mes impôts ici. [...] C'est important pour les gens à l'heure du bouclier fiscal." Quant au débat sur l'identité nationale et la burqa, ses opinions sont bien marquées : "Quand je vois des gens qui lancent un débat dont le but est plutôt de séparer, ça me dérange. Déjà, appeler un ministère, le ministère de l'Identité nationale, c'est un peu gros." Pour la burqa : "Ça concerne 2 000 femmes au maximum, attention je ne veux pas jouer à l'exilé américain qui juge les autres lorsqu'il rentre dans son pays. Mais franchement, parler de la burqa pendant des semaines, c'est beaucoup, c'est dur."
Quand Yannick aborde le foot et des Bleus, c'est également en laissant la langue de bois de côté : "Je crois que c'est cette équipe qui n'aime pas le public. On ne peut pas demander aux gens d'aimer une équipe alors que celle-ci ne donne rien, rien. [...] J'ai adoré les Bleus à l'époque de Platoche [Platini], de Zizou, mais ces Bleus-là ne me donnent rien."
La qualification de la France face à l'Irlande ne le fait pas rêver non plus : "C'est un peu la honte. J'ai malgré tout envie que ça marche, qu'il y en ait un parmi ces joueurs qui me parle, qui me fasse un clin d'oeil. Il y avait Ribéry, l'électron libre, le sourire."
Forcément, quand on parle de Franck Ribéry, on aborde la sulfureuse escort-girl Zahia et son scandale, pour lequel il s'était déjà exprimé sur Europe 1 : "C'est le bal des faux-culs. [...] A un moment, il faut être un peu solidaires, tu ne laisses pas un mec se faire lyncher comme ça parce qu'il est allé voir un tapin." Et il confirme également un moment de sa vie un peu dissolue : "Si je sortais des tiroirs toutes mes histoires, je serais mort" !
L'artiste Noah veut que son fils, Joakim, engagé en NBA avec les Chicago Bulls, garde la tête sur ses épaules et ne devienne pas comme "ces mômes qui débarquent dans une grande ville avec un paquet de millions" et qu'on ne peut plus tenir. Yannick en est fier et sa complicité avec lui explose dans la web série sur leur quotidien aux Etats-Unis.
Comment fait-il pour garder la forme ? Il jeûne ! "Je fais ça depuis douze ans, une à deux fois par an. [...] Moi, ça me fait du bien, mais c'est très dur. [...] Il y a trois jours uniquement à l'eau, quatre jours de jus et une semaine de salade. Je perds cinq à sept kilos, je me nettoie. Mais il faut être costaud." Voilà donc le secret de monsieur Noah !
Yannick Noah se prépare à faire un grand concert au stade de France mais retournera à New York pour tourner un clip. Il reviendra aussi pour "participer au tournoi des vieux à Roland Garros et finir l'album." Dans son nouveau disque prévu dans les bacs le 23 août, il parle politique et société : deux chansons sont sur le thème des sans-papiers, une autre, Angela, rend hommage à l'activiste des droits civiques des Black Panthers Angela Davis et évoque Barack Obama.
Vient la questions délicate des impôts et du statut d'expatrié fiscal : "Je paie mes impôts ici. [...] C'est important pour les gens à l'heure du bouclier fiscal." Quant au débat sur l'identité nationale et la burqa, ses opinions sont bien marquées : "Quand je vois des gens qui lancent un débat dont le but est plutôt de séparer, ça me dérange. Déjà, appeler un ministère, le ministère de l'Identité nationale, c'est un peu gros." Pour la burqa : "Ça concerne 2 000 femmes au maximum, attention je ne veux pas jouer à l'exilé américain qui juge les autres lorsqu'il rentre dans son pays. Mais franchement, parler de la burqa pendant des semaines, c'est beaucoup, c'est dur."
Quand Yannick aborde le foot et des Bleus, c'est également en laissant la langue de bois de côté : "Je crois que c'est cette équipe qui n'aime pas le public. On ne peut pas demander aux gens d'aimer une équipe alors que celle-ci ne donne rien, rien. [...] J'ai adoré les Bleus à l'époque de Platoche [Platini], de Zizou, mais ces Bleus-là ne me donnent rien."
La qualification de la France face à l'Irlande ne le fait pas rêver non plus : "C'est un peu la honte. J'ai malgré tout envie que ça marche, qu'il y en ait un parmi ces joueurs qui me parle, qui me fasse un clin d'oeil. Il y avait Ribéry, l'électron libre, le sourire."
Forcément, quand on parle de Franck Ribéry, on aborde la sulfureuse escort-girl Zahia et son scandale, pour lequel il s'était déjà exprimé sur Europe 1 : "C'est le bal des faux-culs. [...] A un moment, il faut être un peu solidaires, tu ne laisses pas un mec se faire lyncher comme ça parce qu'il est allé voir un tapin." Et il confirme également un moment de sa vie un peu dissolue : "Si je sortais des tiroirs toutes mes histoires, je serais mort" !
L'artiste Noah veut que son fils, Joakim, engagé en NBA avec les Chicago Bulls, garde la tête sur ses épaules et ne devienne pas comme "ces mômes qui débarquent dans une grande ville avec un paquet de millions" et qu'on ne peut plus tenir. Yannick en est fier et sa complicité avec lui explose dans la web série sur leur quotidien aux Etats-Unis.
Comment fait-il pour garder la forme ? Il jeûne ! "Je fais ça depuis douze ans, une à deux fois par an. [...] Moi, ça me fait du bien, mais c'est très dur. [...] Il y a trois jours uniquement à l'eau, quatre jours de jus et une semaine de salade. Je perds cinq à sept kilos, je me nettoie. Mais il faut être costaud." Voilà donc le secret de monsieur Noah !