Il n'a pas signé la fameuse chronique qui a tant fait polémique... mais Kev Adams a une position bien arrêtée sur Gérard Depardieu ! Invité, il y a quelques jours, pour l'avant-première de Maison de Retraite 2, son nouveau film, l'humoriste a été interrogé par un jeune garçon sur l'absence de Gérard Depardieu dans ce deuxième volet alors qu'il faisait partie des rôles principaux du premier.
"Je ne pensais pas que la question viendrait d'un enfant mais c'est fantastique", a-t-il d'abord plaisanté lors de cette sessions questions/réponses, avant de se livrer sur les différentes polémiques qui touchent l'acteur depuis plusieurs semaines. Mis en examen pour viol sur la comédienne Charlotte Arnould, accusé par de nombreuses femmes d'agressions sexuelles, il a également été la cible d'un reportage de Complément d'Enquête dans lequel on peut l'entendre avoir des mots très choquants à propos de différentes femmes ou d'une enfant.
"Je pense que c'est certainement le plus grand acteur français, sans aucun doute d'ailleurs. Moi j'ai adoré travailler avec lui, j'ai appris beaucoup", a-t-il d'abord rappelé, avant d'assurer que Gérard Depardieu n'avait "jamais eu de comportement déplacé, que ce soit verbal ou physique, sur notre plateau". "Je n'ai jamais assisté à ça ou vu ça de mes yeux, alors pour répondre à la question, oui j'ai beaucoup d'amour pour ce mec-là et je trouve que c'est un très, très grand. J'espère que tout ira bien pour lui, et si ce n'est pas le cas, c'est que la justice en aura décidé autrement et ce sera très certainement justifié", a-t-il ensuite expliqué.
Arguant qu'il voulait laisser la justice décider : "Je pense que chacun d'entre vous a vu ou entendu parler d'images assez choquantes, moi je me plie totalement à la justice s'il a été offensant ou agressif. S'il a été irrespectueux de quelconque manière que ce soit avec qui que ce soit, évidemment qu'il doit être puni peu importe ce qu'il a fait ou ce qu'il a construit".
Une prise de position qui se rapproche de la tribune, signée la semaine dernière dans le Figaro par une cinquantaine d'artistes et qui demandait de la "nuance" dans le traitement de l'affaire Depardieu. Et comme celle-ci, elle a fait polémique sur les réseaux sociaux : si certains rappelaient que la justice devait faire son travail, d'autres ont été très critiques envers l'ex-acteur de Soda qui aurait fait "le choix de légitimer la culture du viol". "On continue sur l'absolue indécence, toujours aucun mot pour les victimes", "Zéro décence", peut-on notamment lire.
Surtout que le comportement de Gérard Depardieu sur le film Maison de retraite avait été critiqué il y a quelques mois. Dans une enquête de Médiapart, une auxiliaire de régie, âgée de 25 ans au moment du tournage de Maison de retraite, affirmait avoir été "coincée dans un couloir" par l'acteur, qui lui aurait répété des propos obscènes en lui parlant "des sexes qui avaient dû passer dans sa bouche", "la sensualité de ses petits seins" ou encore "son envie de se frotter à sa petite chatte humide". Un comportement choquant, que le réalisateur n'avait pas confirmé, tout comme son acteur principal. Bien au contraire, Kev a donc affirmé :"Jamais eu de comportement déplacé, que ce soit verbal ou physique, sur notre plateau". "Je n'ai jamais assisté à ça ou vu ça de mes yeux", a-t-il ajouté.
Pour rappel, Gérard Depardieu est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.