Après s'être écharpée avec Olivier Véran la veille, Apolline de Malherbe recevait ce mardi Mathilde Panot dans son émission Face à Face sur BFMTV-RMC. Et la membre de La France Insoumise a été invitée à évoquer les violents affrontements qui ont eu lieu samedi, lors d'un rassemblement à Sainte-Soline, contre un projet de méga-bassines. Les forces de l'ordre et manifestants s'étaient alors affrontés et de nombreux blessés ont été recensés. Un manifestant de 30 ans a notamment été victime d'un violent traumatisme crânien et se trouve entre la vie et la mort. Un état critique qui n'a pour l'heure pas évolué. Hors, au lendemain de ce rassemblement, Mathilde Panot a partagé une fausse information qui aurait pu causer beaucoup de torts.
"Hier, Mathilde Panot, vous étiez présente au blocage de l'incinérateur d'Ivry auprès des grévistes pour vous opposer à la réquisition de l'incinérateur et là, alors que vous vous adressiez aux journalistes, vous avez tout arrêté pour annoncer, au micro de BFMTV notamment et nous ne l'avons pas diffusé par respect pour la famille, mais vous annonciez à ce moment-là : 'J'apprends à l'instant que le manifestant est mort, je l'apprends avec effroi, voilà pourquoi jusqu'où allons nous aller'. Est-ce que vous regrettez d'avoir eu ces propos hier ?", a donc demandé Apolline de Malherbe.
Vous auriez pu être en direct !
Une question qui a mis dans l'embarras Mathilde Panot, laquelle aurait préféré ne pas revenir sur le sujet. "Bien sûr que je le regrette... Par ailleurs, je pense que ce serait bien d'ailleurs de ne même pas le dire dans cette interview", lui a-t-elle lancé. "Mais vous auriez pu être en direct Mathilde Panot ! Vous étiez au micro de plusieurs médias ! Je voulais simplement comprendre pourquoi vous aviez dit ça", a alors répliqué la journaliste.
"Attendez Madame de Malherbe, j'essaye de vous expliquer ! Quand je suis arrivée sur le piquet de grève pour bloquer le plus gros incinérateur d'Europe, c'est une information qu'on m'a donnée, et sur laquelle juste après on est revenu me voir, et je suis allée voir immédiatement les journalistes en leur disant : 'arrêtez tout, l'information n'est pas confirmée !', s'est défendue la politique LFI. Je ne souhaite en aucun cas, si c'est ça que vous essayez de me faire dire, que ce manifestant soit mort".
Mathilde Panot a ensuite recentré le débat sur le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin, qu'elle accuse d'avoir délibérément choisi de poser "plus de 4 000 grenades et de déployer 3 000 policiers pour protéger un trou dans la terre", au détriment des 30 000 manifestants présents.