
Ce mercredi 19 février 2025, il a été révélé que le Conseil d’État a validé la décision de l’ARCOM de supprimer C8 et NRJ12, qui disparaîtront à partir du samedi 1er mars. Elles seront remplacées à compter du 6 juin par LCP/Public Sénat (canal 8) et Gulli (canal 12). Sur Europe 1, dans son émission On marche sur la tête, Cyril Hanouna a réagi. "C'est une bêtise", a-t-il regretté.
Puis d'ajouter ceci, en ce qui concerne son avenir ainsi que celui de TPMP : "Ça me fait de la peine de dire ça, mais on risque de me voir encore plus qu'avant. C'est ça qui est fou. J'ai encore plus de propositions qu'avant. Donc là, mon seul objectif est clair : continuer à faire une autre émission ou la même. On va continuer. Maintenant, le truc c'est de garder les mêmes équipes, tous ceux qui ont fait le succès de mon émission et de leur émission. Mais sinon pour le reste, zéro surprise. On avait déjà anticipé, on est déjà en train de travailler sur des alternatives très, très bien avancées avec plusieurs groupes audiovisuels".
Dans la soirée, dans Touche pas à mon poste, il a donné son avis concernant cette décision qu'il qualifie de "politique". Effectuant alors son mea-culpa envers Emmanuel Macron, dont il ne comprenait pas la non-réaction suite à cette mesure prise par l'ARCOM. "De ce que je sais, Emmanuel Macron n'était pas au courant. Il ne s'est pas occupé du dossier. Car un dossier a été monté. Apparemment, ce serait le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler [...] qui aurait monté un dossier pour l'arrêt de C8 parce qu'il veut vraiment contrôler l'audiovisuel", a-t-il déclaré, ajoutant que le président de l'ARCOM, Roch-Olivier Maistre, aurait également été dans la confidence et que le président de la République n'était pas averti de cela.

"Il a eu ensuite l'info, Emmanuel Macron. C'était engagé...Ils ne pouvaient pas revenir dessus sans remettre en cause la séparation des pouvoirs.", a ajouté Cyril Hanouna. "Sur ça, Emmanuel Macron, il ne s'immisce jamais. Je sais que beaucoup de gens le fustigent. Et même moi, encore cet après-midi à la radio, je parlais de lui comme responsable. Mais je vous le dis, l'info est claire, il n'est pas responsable." Une mise au point que l'animateur de C8 a jugé comme nécessaire, avant de rendre l'antenne.
Précisons enfin, concernant l'arrêt de C8, que, comme l'a indiqué l'AFP, le Conseil d'État laisse une petite porte entrouverte. Il demande à l'ARCOM d'étudier la possibilité d'un nouvel appel à candidatures pour quatre fréquences qui seront vacantes à partir de juin. Ce qui, en théorie, pourrait permettre à C8 et NRJ12 de postuler à nouveau.