Emmanuel-Philibert de Savoie et Clotilde Courau peuvent être fiers de leur fille ! A peine majeure, la jeune fille a décidé de s'engager dans une association et d'aider les réfugiés à la frontière avec l'Ukraine. Totalement incognito, elle a rencontré les familles fuyant la guerre et a aidé les bénévoles à fournir aide et nourriture à tout le monde.
Une belle action qui lui a valu l'admiration de son père, impressionné par le courage de la jeune fille. "Je suis très fier de ce qu'a fait ma fille. Elle n'a pas joué les petites princesses, c'est un très bel engagement et elle en est sortie grandie", a-t-il raconté au magazine Point de Vue, sorti cette semaine. Le prince sait à quel point sa fille aînée va beaucoup retirer de cette expérience.
"Etre avec ceux qui souffrent pendant trois jours, les accueillir d'un sourire, donner des jouets aux enfants et un peu de réconfort aux parents a permis à Vittoria de se sentir utile mais aussi de mieux comprendre la détresse de ces familles", a-t-il expliqué dans les pages du magazine. Il faut dire que, tout juste sortie de l'adolescence, la jeune fille fait preuve d'une grande maturité, elle qui a décidé de partir sous un nom d'emprunt alors qu'elle aurait pu s'engager avec les associations de sa célèbre famille.
Pendant plusieurs jours, elle a donc dormi sous la tente et s'est mêlée aux autres volontaires venus de toute l'Europe. Et sait aujourd'hui à quel point ces âmes généreuses ont absolument besoin d'aide. "Nous devons aider les personnes qui souffrent. Je l'ai fait et je vous invite tous, de quelque manière et par quelque moyen que ce soit, à faire de même", avait-elle écrit, en revenant, sur le compte Instagram de son père. Depuis, elle a partagé différentes photos et exhorte ses abonnés à donner du temps ou de l'argent pour les réfugiés ukrainiens.
Elle avait également raconté son expérience au Corriere della Sierra, un journal italien : "Je suis encore choquée de cette expérience. Je suis rentrée dans la nuit mais mon coeur et mes pensées sont restés là-bas, parmi tous ces gens victimes de la guerre."
Sa mère, Clotilde Courau, toujours très fière de ses deux filles (Vittoria a une petite soeur, Luisa, 15 ans), avait également témoigné de toute son admiration, sur Instagram, comme dans une précédente interview à Point de Vue, lorsqu'elle avait expliqué que pour elle et sa famille, "être engagée est une forme de résistance, le seul moyen aujourd'hui de surmonter les épreuves que nous traversons".