Depuis 2012, Nicolas Sarkozy a rendu son costume de président de la République. Il n'en reste pas moins un homme politique dont l'avis et le regard sur la France sont importants, au regard des succès de ses livres mais pas seulement. Il a ainsi été l'invité d'un colloque anniversaire des cinquante ans de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à l'Institut de France, le 27 mai à Paris. Les journalistes de Paris Match étaient présents et ont saisi les confidences inattendues de l'ex-chef d'Etat sur sa vie privée.
Nicolas Sarkozy le dit lui-même, il n'est pas le premier giscardien auquel on pense quand il s'agit d'héritage de l'ancien président qui a oeuvré pour la France de 1974 à 1981. Pourtant, les deux hommes ont été proches, notamment à une période troublée de la vie personnelle du mari de Carla Bruni. A l'époque de son divorce de Cécilia désormais Attias, il a pu mesurer la réaction de Valéry Giscard d'Estaing à son encontre comme on le lit sur le site de Paris Match : "Lorsque j'ai eu des difficultés, lorsque j'ai divorcé, Valéry Giscard d'Estaing a eu une attention pour moi, une délicatesse que d'autres n'ont pas eue. Je ne trahirai pas le secret de nos conversations, qui ont été nombreuses à cette époque-là, sincères, qui s'agissaient de savoir si je n'avais pas trop de peine."
Au passage, Nicolas Sarkozy pique sans le citer Jacques Chirac - avec qui les relations étaient tendus depuis qu'il avait soutenu Edouard Balladur aux dépends de l'ancien maire de Paris : "Je connais d'autres présidents de la République, dont je ne citerai pas le nom, qui avaient une expression spontanée de sympathie - plus que mon père - mais moins de sensibilité, moins de sentiment."
Comme Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy a eu quatre enfants mais sa progeniture a des mères distinctes : Pierre (1985) et Jean (1986), nés de son mariage avec Marie-Dominique Culioli, Louis (1997), qu'il a eu avec Cécilia Attias - elle est remariée avec Richard Attias depuis 2008, et Giulia qui a fêté ses 12 ans en octobre dernier, issue de sa relation avec l'interprète de Quelqu'un qui m'a dit.
De son divorce par consentement mutuel en 2007 avec Cécilia Attias qui a fait couler beaucoup d'encre puisqu'il venait d'accéder à la présidence. Il dira dans le documentaire Cent Jours : "Les accidents de la vie... On ne les choisissait pas. Mais au fond, j'ai essayé de dire aux Français : j'ai un travail extraordinaire, mais en même temps, je fais face aux mêmes épreuves que vous. (...) Je pense que [les Français] m'ont vu dans l'épreuve, qu'ils m'ont vu dans le bonheur et qu'ils se sont dit : notre président il est comme ça, on l'aime, on l'aime pas, mais il est comme ça."