Comme pour chacune des saisons, Jean-Luc Reichmann a fait appel à des guests d'exception pour jouer dans sa série Léo Mattei, Brigade des mineurs (TF1). Dans l'un des épisodes de ce jeudi 24 février 2022, les téléspectateurs auront le plaisir de voir Astrid Veillon, dans l'épisode Le poison secret. Elle y incarne Marine Pasquier, une mère de famille qui va découvrir que son époux (joué par Laurent Ournac) n'est pas celui qu'elle pensait et que leurs deux enfants sont des victimes. Interrogée par Gala, l'actrice de 50 ans s'est confiée sur ce rôle, mais aussi sur son fils Jules (11 ans), né de ses amours avec son compagnon de longue date Gilles.
Impossible pour Astrid Veillon de refuser ce rôle de maman dépassée qui refuse de voir la réalité en face. Elle a eu "un vrai coup de coeur" en lisant le script et s'est tout de suite vue incarner Marine Pasquier, une mère aimante mais qui ne voit pas tout ce qu'il se passe chez elle. Cette histoire l'a d'autant plus prise aux tripes car elle-même est maman d'un garçon de 11 ans. Auprès de Gala, elle a confié que malgré sa carrière, elle avait la chance d'être chez elle une grande partie du temps. Et quand ce n'est pas le cas, Gilles - avec qui elle ne vit pas sous le même toit - est présent pour prendre le relais. Jules est donc un enfant entouré.
"Plusieurs fois, j'ai pu faire confiance à mon fils et je me suis dit, comme beaucoup de parents, 'il n'est pas comme ça'. (...) En tant que parent, on a toujours envie d'enjoliver les choses, se dire qu'on peut faire confiance à notre enfant, mais non ! Et tant mieux quelque part. Il faut lui laisser la place de faire des erreurs, de mentir, parce que c'est aussi là-dessus qu'il se construit. Et puis, chercher à comprendre pourquoi il a eu besoin de mentir. Je suis cette maman-là. Je suis présente, mais je dois faire attention à ne pas l'être trop, pour éviter d'être étouffante. C'est difficile de trouver sa bonne place en tant que parent", a ensuite précisé Astrid Veillon.
Avec son fils, Astrid Veillon peut parler de tout. Il lui est donc déjà arrivé de lui demander comment il se sentait quand elle devait s'absenter pour un tournage, quand il était plus petit. "Il m'a dit : 'Je le vivais comme un abandon.' Et c'est normal de l'avoir vécu comme ça, parce que même s'il y avait son papa, il n'y avait pas sa maman. On en discute, c'est peut-être une blessure qu'il va falloir surmonter, même s'il comprend mieux aujourd'hui',", a-t-elle précisé. Il comprend que sa maman est une femme indépendante qui travaille et que chaque parent fait comme il le peut. "Mais je pense qu'il est nécessaire que l'enfant ait des choses à reprocher pour pouvoir se construire et se détacher de ses parents. Ça fait partie du chemin", a-t-elle reconnu.
Astrid Veillon avait confié en juin dernier à Public que son fils était "en décalage" et différent des autres. Auprès de Gala, elle a précisé que Jules était "un enfant hypersensible qui a fait des crises très fortes". L'ordinateur, la tablette ou les jeux vidéos ne font pas partie de son quotidien. Il joue encore aux Playmobil ou aux Lego, un mode de vie qui lui a valu quelques moqueries quand il est arrivé en 6e. "Sur le coup, ça l'a certainement perturbé mais il a ce désir, que je lui ai inculqué, d'assumer qui il est. Ce n'est pas les autres qui vont nous dire comment on doit être, ni qui on doit être. Il a cette hypersensibilité, cette dyslexie, et en même temps, il a 18 de moyenne générale en 6ème. Il y a certes un décalage, mais plus ça va, plus il l'accepte", a raconté la belle brune.
Jules accepte également que ses parents ne vivent plus sous le même toit. S'il a eu "très peur au début", il a vite été rassuré quand il a vu que tout se passait bien. Un mode de vie qui convient à tout le monde donc. "On est raccord avec ce qu'on souhaitait. La relation est différente, mais on est heureux comme ça. Et comme je suis quelqu'un qui vit dans le présent, et qui veut continuer de le faire sans me poser de questions, aujourd'hui tout va très bien !", a-t-elle conclu.