"Je n'ai pas senti mon crâne..." : Hedi, tête déformée par l'agression de policiers, livre un récit glaçant
Publié le 27 juillet 2023 à 11:01
Par Ari Guardiola | Journaliste
Si elle a bien fait son choix (évident) entre Leo Messi et Cristiano Ronaldo, il n’est pas question de décider qui elle préfère entre Meghan Markle et Kate Middleton. Poissons ascendant Verseau, elle est dotée d'un sixième sens qui l'aide à vous dénicher les informations les plus cachées sur vos stars préférées.
Dans un entretien à "Konbini", Hedi, le jeune homme de 21 ans agressé par des policiers marseillais, début juillet, s'est confié. Un témoignage glaçant, le visage totalement déformé.
BFMTV revient sur la triste histoire de l'agression d'Hedi par des policiers de la BAC de Marseille © BFMTV
Passé à tabac, Hedi raconte son calvaire à Konbini Mounia, la mère de Nahel en ouverture de cortège sur le camion lors de la marche blanche organisée en hommage à Nahel jeune homme tué par un policier après un refus d'obtempérer, à Nanterre, France, le 29 juin 2023. 6 200 personnes sont présentes, selon la police. © Jean-Baptiste Autissier/Panoramic/bestimage Marche blanche organisée en hommage à Nahel jeune homme tué par un policier après un refus d'obtempérer, à Nanterre, France, le 29 juin 2023. 6 200 personnes sont présentes, selon la police. © Jean-Baptiste Autissier/Panoramic/bestimage Mounia, la mère de Nahel en ouverture de cortège sur le camion lors de la marche blanche organisée en hommage à Nahel jeune homme tué par un policier après un refus d'obtempérer, à Nanterre, France, le 29 juin 2023. 6 200 personnes sont présentes, selon la police. © Jean-Baptiste Autissier/Panoramic/bestimage Mounia, la mère de Nahel en ouverture de cortège sur le camion lors de la marche blanche organisée en hommage à Nahel jeune homme tué par un policier après un refus d'obtempérer, à Nanterre, France, le 29 juin 2023. 6 200 personnes sont présentes, selon la police. © Jean-Baptiste Autissier/Panoramic/bestimage
La suite après la publicité

Au départ de cette affaire qui grossit au fil des jours, crise impliquant policiers, magistrats et politiques, il y a ce jeune homme Hedi. À 21 ans, le jeune homme, blessé par des policiers à Marseille, avait dû être hospitalisé. Alors que la crise policière fait grand bruit dans la presse depuis des jours, le jeune Marseillais a donné une interview à Konbini, et dévoile son visage totalement modifié, comme rapporté par BFMTV, ce jeudi 27 juillet. Hedi y livre un témoignage glaçant, faisant le récit de comment il a été violemment passé à tabac par des policiers de la BAC à Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier.

D'abord touché par un tir de LBD à Marseille, il aurait ensuite été traîné dans un lieu sombre, où il dit avoir été frappé. "J'ai reçu un impact dans la tête, au début je savais pas ce que c'était, a-t-il fait savoir. Je suis tombé au sol et quand j'ai voulu me relever, on m'a traîné dans un petit coin où il faisait tout noir et de là on a commencé à me frapper." c'est défiguré qu'Hedi apparaît dans cet entretien poignant. Quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de la cité phocéenne ont quant à eux été mis en examen pour violences en réunion pour ces faits. L'un d'entre eux a été placé en détention provisoire, ce qui a provoqué par la même occasion un mouvement de fronde au sein de la police.

Je n'ai pas senti mon crâne

C'est alors qu'il participait à la "fête des terrasses" dans la cité phocéenne qu'Hedi aurait fait la rencontre de ses agresseurs, pendant que ce même soir, les émeutes liées à la mort de Nahel de Nanterre se déroulaient. Hedi assure qu'il n'y participait pas. Victime d'un tir de LBD, il a désormais un morceau de crâne en moins. Des images qui font froid dans le dos. Dans ce coin où il faisait noir, il raconte qu'on lui aurait "cassé la mâchoire". "À aucun moment on ne m'a demandé mes papiers, ni ce que je faisais là. J'essayais de leur dire qu'ils pouvaient me fouiller, que je n'avais rien de dangereux. Mais ils ne voulaient rien savoir", a-t-il livré. Quand il finit par se relever, réfugié dans une épicerie, Hedi veut se toucher la tête. "J'ai voulu me toucher la tête mais je n'ai pas senti mon crâne", confie-t-il, dans un témoignage saisissant. Transporté à l'hôpital, il est resté dans le coma jusqu'au lendemain. Après deux opérations, les médecins lui ont retirent un morceau de crâne, avant de le refermer avec "65 agrafes".

Des personnalités très touchées

La vie d'Hedi a changé à tout jamais depuis cette nuit du 1er au 2 juillet. Le jeune homme en est conscient. "Je sais que je n'aurai plus la même vie qu'avant", fait-il savoir, lui qui a "la tête déformée", des "migraines", et un "oeil flou". Quand il fait part des moments où il a tenté de se regarder dans un miroir, les mots sont durs et parlant. "C'était trop, quand tu vois que ton crâne il est plus comme avant, c'est super dur à supporter", a déclaré le Marseillais. Sur les réseaux sociaux, ils sont beaucoup à s'être indignés et émus de cette triste affaire. Alors que Marilou Berry, la fille de Josiane Balasko, a partagé la vidéo Konbini, grand nombre de personnalités de la gauche à l'image de François Ruffin se sont depuis exprimés.

Mots clés
People France People Justice Police Agression Vidéos Zapping télé
Suivez nous sur Google News
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
"J'ai toujours des traces" : Golshifteh Farahani blessée par un inconnu en pleine rue, la police ne l'a pas soutenue play_circle
"J'ai toujours des traces" : Golshifteh Farahani blessée par un inconnu en pleine rue, la police ne l'a pas soutenue
10 juillet 2024
"Tu en auras besoin" : Le précieux conseil de Marc-Olivier Fogiel à son successeur Fabien Namias à la tête de BFMTV
"Tu en auras besoin" : Le précieux conseil de Marc-Olivier Fogiel à son successeur Fabien Namias à la tête de BFMTV
14 octobre 2024
Les articles similaires
VIDEO "J'ai sombré dans l'alcool, perdu mon travail" : L'affaire Cauet a bouleversé la vie de Julie, la première à l'avoir accusé de viol
VIDEO "J'ai sombré dans l'alcool, perdu mon travail" : L'affaire Cauet a bouleversé la vie de Julie, la première à l'avoir accusé de viol
30 mai 2024
"J'ai toujours des traces" : Golshifteh Farahani blessée par un inconnu en pleine rue, la police ne l'a pas soutenue play_circle
"J'ai toujours des traces" : Golshifteh Farahani blessée par un inconnu en pleine rue, la police ne l'a pas soutenue
10 juillet 2024
Dernières actualités
Dernières news