"Je ne peux plus parler" : Franck (L'amour est dans le pré) "tétanisé" par la disparition d'un proche

L'envers de la télé-réalité n'est pas toujours tout rose. En témoigne la vie de Franck, sylviculteur quadragénaire qui a perdu un proche le 13 juillet 2011. Douze ans plus tard, jour pour jour, le candidat emblématique de la saison 16 de L'amour est dans le pré a tenu à rendre hommage à son regretté ami sur son compte Instagram. "Nous sommes le 13 juillet. Que je déteste cette date... Quel choc pour ta famille, pour tes amis, pour moi" débute cet originaire de Nouvelle Aquitaine dans un long texte accompagné d'une photo de ses "années d'insouciance" lorsque les deux complices étaient de jeunes engagés volontaires.

"Je me souviens de ce jour comme si j'y étais encore. Et quelques années plus tard, en 2011, un coup de téléphone m'apprenait la nouvelle", a-t-il confié. Franck raconte alors que c'est sa mère qui lui apprend le décès de son ami. "Regarde les infos, je crois qu'il est mort. Lui et plusieurs de ses collègues, en Afghanistan, ont été tués dans un attentat", lui raconte alors sa mère. "Mon pote Manu, mon ami de chambre, mon frère d'arme", s'émeut alors Franck, avant de poursuivre, incrédule : "Je me surprends à dire que c'est une erreur, un homonyme peut-être". Finalement, le sylviculteur doit se rendre à l'évidence, c'est bel et bien son ami qui est mort.

Je suis tétanisé, détruit, je ne peux plus parler

"Et là, le choc. Ta photo, Manu, en première des informations télévisées", se rappelle-t-il. "Je suis tétanisé, détruit, je ne peux plus parler", poursuit-il. Franck raconte alors que son premier réflexe est de couper tous les téléphones et de fondre en larmes "comme un gamin". "Plusieurs années plus tard, je suis passé voir tes parents, près de Saumur. Ton papa m'a reconnu de suite. Il m'a reçu et nous avons échangé pendant quelques heures. Il était d'une dignité impressionnante", relate le propriétaire de la forêt de Mosnac, comme s'il s'adressait à son ami. "Ton Papa était extrêmement fier de toi", raconte-t-il, avant de conclure : "Pendant qu'il me parlait, je regardais son regard. Le même que toi...".