C'est un match qui sent la poudre et chaque saison, les supporters de l'OM et du PSG cochent les dates des rencontres entre leurs deux clubs. Cette année, ils ont été gâtés, puisqu'en plus des rencontres de championnat, ils se sont rencontrés en Coupe de France. Une occasion idéale pour les Marseillais de mettre fin à l'invincibilité parisienne au Vélodrome avec une très belle victoire ce mercredi 8 février sur leurs terres. Comme il est de coutume avant chaque match, les entraîneurs des deux équipes se sont rendus en conférence de presse, l'occasion pour les journalistes de leur poser des questions, mais tout ne s'est pas vraiment passé comme prévu pour l'un d'entre eux.
Journaliste au sein de La chaîne L'Équipe, Bertrand Latour a été au coeur d'une drôle de séquence avec l'entraîneur marseillais. "Je lui ai posé une question en disant qu'il avait endossé la responsabilité de la défaite face à Nice. Je voulais savoir si c'était uniquement une stratégie de communication pour dédouaner ses joueurs et si lui, il se reprochait vraiment quelque chose", a analysé le journaliste après coup, pour expliquer ce qu'il s'était passé, avant de poursuivre : "Il n'a pas très bien compris la question sur le moment... Car il ne l'a pas dit. C'était légitime qu'il ne comprenne pas ma question."
Si vous avez les images et les preuves que j'ai dit ça, allez, je vous offre une Rolex
Sur la séquence diffusée ce 8 février sur La chaîne L'Équipe, on peut ensuite voir la séquence en question et l'étonnement d'Igor Tudor. Ce dernier, interloqué, mais très sûr de lui, va même jusqu'à proposer un pari assez insolite à Bertrand Latour. "Je ne comprends pas ta question ! Si vous avez les images et les preuves que j'ai dit ça, allez, je vous offre une Rolex. Vraiment, si j'ai tort, je vous paye un café", rétorque l'entraîneur croate de 44 ans.
Et c'est finalement Igor Tudor qui a eu raison, comme le journaliste l'a concédé à l'antenne. "Ça aurait été bien s'il l'avait dit, je serais reparti de Marseille avec une belle montre. Mais maintenant, j'attends de pouvoir honorer le pari d'Igor Tudor. Je lui payerai donc un café. Bien volontiers. Tant pis pour moi", conclut Bertrand Latour, beau joueur.